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lundi 29 septembre 2014

Jean-Pierre Chevènement s'en va, 40 ans d'histoire de la gauche

Jean-Pierre Chevènement s'en va, 40 ans d'histoire de la gauche




Trop souvent résumé au «un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne», c'est un acteur et un témoin de premier plan de notre histoire, de l'histoire de la gauche, qui a quitté (volontairement) le Sénat.
Dimanche soir Jean-Pierre Chevènement a, en quittant volontairement le Sénat, abandonné son dernier mandat sans renoncer néanmoins à peser sur le débat public. Mettant un terme à plus de quarante de vie politique élective, il entend continuer d'animer sa fondation Res Publica et d'influencer le débat public. 
Le parcours de Jean-Pierre Chevènement est celui d'une figure marquante de la gauche française, fondateur d'un Parti socialiste qu'il quitta en 1993, ministre de l'Industrie opposé au tournant libéral de 1983, ministre de la Défense opposé à la guerre du Golfe...

... Ministre de l'Intérieur opposé à la politique corse de Lionel Jospin, il claqua trois fois la porte du gouvernement auquel il appartenait pour défendre son point de vue.
La gauche lui doit le Poing et la Rose, la rédaction du programme «Changer la Vie», celle du Programme commun puis des 110 propositions, les premières listes paritaires et quelques mémorables controverses politiques et idéologiques...
Chevènement, c'est plus de quarante années d'histoire de la gauche. Témoin gênant pour une bonne partie de celle-ci? Probablement. En tout état de cause, Jean-Pierre Chevènement est surtout un témoin marquant des dernières décennies.
La SFIO plutôt que le PCF, François Mitterrand plutôt que Guy Mollet...

Tout commence pendant l'ère gaullienne...  Jeune haut-fonctionnaire, Jean-Pierre Chevènement a fait le choix de la vieille SFIO plutôt que du PCF ou du PSU. Il rencontre au début des années 1960 Didier Motchane avec lequel il fonde le Centre d'études, de recherche, et d'éducations socialistes (Ceres). En quelques années, aidé de Georges Sarre, un syndicaliste postier FO au Centre de Tri de Paris-Brune, ils vont se rendre maîtres de (...) Lire la suite sur Slate.fr

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