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vendredi 29 août 2014

Deux ou trois choses que les médias sous le charme oublient de nous dire - Qui est Emmanuel Macron ?



 

Deux ou trois choses que les médias sous le charme oublient de nous dire

Qui est Emmanuel Macron ?

Qui est cet ancien directeur de la banque Rothschild & Cie nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique le 26 août 2014 dans le gouvernement Valls 2 en remplacement d’un trublion qui prétendait préférer les industriels aux financiers ?
C’est un ancien élève du lycée La Providence, un établissement catholique d’Amiens fondé par la congrégation des jésuites.
Il est marié à celle qui fut son professeur de français (ça, les médias nous le serineront en opportune diversion déguisée en insolence croustillante).
Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, énarque, il adhère au PS à l’âge de 24 ans. Proche des États-Unis, il devient membre en 2012 (en même temps que Fleur Pellerin) des « Young Leaders de la French-American Foundation » et a rejoint ainsi François Hollande, Pierre Moscovici, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Aquilino Morelle et… Arnaud Montebourg.
Voir absolument dans Le Grand Soir : http://www.legrandsoir.info/les-socialistes-americains.html
C’est Jean-Pierre Jouyet qui a présenté Emmanuel Macron au président de la République.
Jean-Pierre Jouyet est un autre énarque (même promotion que François Hollande), passé chez Sarkozy où il fut secrétaire d’État chargé des affaires européennes auprès de Bernard Kouchner, ministre socialiste (sic) des Affaires étrangères et européennes dans le gouvernement de François Fillon. En récompense, Jouyet est nommé par François Hollande directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, puis secrétaire général de la Présidence de la République.
Ici, évitons d’ironiser sur la droiche et la gaute.
Emmanuel Macron a obtenu un prix de piano du conservatoire d’Amiens. En entrant à 36 ans dans le gouvernement Valls 2, le jésuite-solférinien-banquier-pro-américain rejoint une équipe de joueurs de pipeau. Hier choyé, adulé, comblé dans l’ombre, il va découvrir la lumière, les sifflets et les huées.
A être trop brillant dans sa jeunesse, à être plus avide de pouvoir que de devoir, on s’expose à une déchéance précoce dans l’opprobre. Prenons date.
Vincent Morel
PS. Contrairement à ceux que prétendent à loisir ces jours-ci les journalistes (qui se lisent entre eux au lieu d’aller aux sources), François Hollande n’a jamais dit que son « ennemi » est la finance. Il a parlé de son « adversaire ».
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