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jeudi 31 juillet 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , jeudi 31 juillet 2014


L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , jeudi 31 juillet 2014

                                                              Sources le MONDE 

L'Argentine à nouveau en défaut de paiement
L'Argentine se réveille jeudi en situation de défaut sur sa dette, pour la deuxième fois en douze ans, après l'échec des négociations de la dernière chance entre les fonds spéculatifs américains et les autorités de Buenos Aires. L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a abaissé la note de l'Argentine d'un cran, à "défaut sélectif", juste avant que le ministre de l'économie argentin, Axel Kicillof, annonce à la presse, alors qu'il se trouvait à New York, que les deux parties s'étaient séparées sans accord. Ce scénario a poussé mécaniquement l'Argentine au défaut de paiement sur 539 millions de dollars, un montant minime pour un Etat. La troisième économie d'Amérique latine ne pouvait pas s'acquitter de cette somme avant la dernière échéance, fixée à mercredi minuit. Selon les analystes, l'une des premières conséquences du défaut de paiement est d'éloigner durablement l'Argentine de l'accès aux marchés internationaux des capitaux, dont elle est exclue depuis sa faillite de 2001 et sur lesquels elle tentait de revenir. Selon S&P, le"défaut sélectif" signifie que "l'emprunteur n'a pas honoré une certaine partie de ses obligations ou une émission spécifique, mais qu'il continue de payer ses autres types d'emprunts dans les temps". Cependant, tout n'est pas perdu pour le pays latino-américain, qui pourrait encore trouver un accord avec ses créditeurs les plus déterminés.
Ce défaut de paiement ne devrait pas provoquer de choc majeur sur les marchés financiers, dont l'Argentine est à tenue à l'écart depuis 2002. En revanche, il risque d'affecter l'activité dans la troisième puissance économique d'Amérique latine en renchérissant les coûts d'emprunts pour les entreprises, en fragilisant le peso sur le marché des changes et en alimentant de fait l'inflation, déjà parmi les plus élevées de la planète. "Cela va compliquer la vie d'entreprises comme YPF (la compagnie pétrolière publique) qui étaient sur le point de se tourner vers des sources de financement extérieur", avance Camilo Tiscornia, ancien gouverneur de la Banque centrale d'Argentine. La situation devrait néanmoins être très différente de celle qui avait prévalu lors de la crise financière de 2001-2002. 
BNP lestée par une perte liée à l'amende américaine
BNP Paribas a publié jeudi des résultats trimestriels grevés par une lourde perte liée au règlement de son contentieux aux Etats-Unis mais soutenus par la reprise de ses activités de banque de financement et d'investissement. BNP a par ailleurs annoncé de nouvelles mesures visant à renforcer son contrôle interne. La première banque de la zone euro a accepté le 30 juin de régler une amende record de 8,97 milliards de dollars et de plaider coupable de deux chefs d'accusation dans le cadre d'un accord avec les autorités américaines, qui lui reprochent d'avoir contourné pendant plusieurs années des règles d'embargo s'appliquant aux transactions en dollar, notamment au Soudan et en Iran. La banque française devra également suspendre pendant un an, à compter du 1er janvier 2015, des opérations de compensation en dollars, principalement liées à des financements sur les marchés du pétrole et du gaz. D'autres banques pourraient se retrouver dans le viseur de la justice américaine au cours des prochains mois pour le même type de faits. Selon une source proche du dossier, les établissements allemands Commerzbank et Deutsche Bank ont récemment entamé des négociations aux Etats-Unis.
Le montant de l'amende infligée à la BNP – le plus élevé dont ait eu à s'acquitter jusqu'ici une banque européenne dans ce type d'affaire –, a suscité de nombreux débats dans la sphère politique et financière ces dernières semaines, notamment au sujet de la portée territoriale du droit américain et d'éventuelles conséquences de l'affaire sur l'accord de partenariat transatlantique (TTIP) actuellement en négociations entre l'Union européenne et les Etats-Unis.
Rebond spectaculaire de la croissance américaine au  deuxième trimestre
Le PIB des Etats-Unis a progressé de 4 % au deuxième trimestre, après une baisse de 2,1 % au cours du trimestre précédent, selon la première estimation du département du commerce publiée mercredi. Le consensus attendait une hausse de 3 %. Dans le détail, la consommation des Américains a été le principal catalyseur de l'activité économique, avec une hausse de 2,5 % au deuxième trimestre, contre 1,2 % au cours des trois premiers mois de l'année. La croissance des Etats-Unis a également été portée par la reprise des dépenses de construction, l'augmentation de l'investissement des entreprises,  une plus grande accumulation de stocks et des dépenses publiques légèrement plus élevées. Le seul frein important à la croissance au deuxième trimestre a été les exportations nettes. Les importations, en effet, ont augmenté de 11,7 %, contre une hausse de 9,5 % des exportations.
La publication de ce bon chiffre de la croissance intervient alors que le comité monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) a poursuivi le dénouement de son programme de rachat d'actifs obligataires et s'est montré plus optimiste concernant l'économie américaine, ce qui ne l'a pas empêché pour autant de réaffirmer qu'il n'y avait aucune urgence à relever ses taux d'intérêt, qui restent proches de zéro depuis décembre 2008.



TEXTOS
Japon : La Bourse de Tokyo a fini en repli de 0,16 %, jeudi, les investisseurs choisissant de prendre leurs bénéfices après quatre séances consécutives de hausse. L'indice Nikkei a perdu 25,46 points
à 15 620,77 et le Topix, le plus large,
a cédé 0,22 %, soit 2,92 points, à
1 289,42.  
Allemagne : Le taux de chômage en Allemagne, corrigé des variations saisonnières (CVS), s'est établi à 6,7 % en juillet, un chiffre stable depuis le mois de mars, a annoncé jeudi l'Agence pour l'emploi. Le nombre de chômeurs a par ailleurs reculé de 12 000 en données CVS, après une hausse en mai et en juin. Le consensus d'analystes réuni par l'agence Dow Jones Newswires escomptait une baisse moins prononcée, de
5 000.

Belgique : La croissance outre-Quiévrain a nettement ralenti au deuxième trimestre dans un pays souvent considéré comme un bon baromètre de la conjoncture européenne, ce qui n'est pas de bon augure avant la publication des chiffres officiels, à la mi-août.
L'activité économique au deuxième trimestre a progressé de 0,1 % par rapport au trimestre précédent, a indiqué la BNB, en publiant mercredi une première estimation du produit intérieur brut belge. Au premier trimestre, l'activité avait crû de 0,4 %.
France : La consommation des ménages français en biens a progressé de 0,9 % en juin, soit nettement plus qu'attendu, grâce à un rebond des achats de produits alimentaires, de textile-cuir et d'automobiles, selon les données publiées jeudi par l'Insee.
Cette progression fait suite à une autre hausse révisée à 0,7% en mai (+ 1,0 % en première estimation).
Carrefour : Le groupe français de grande distribution a fait état jeudi d'un résultat opérationnel en forte progression au premier semestre, porté par une nouvelle hausse de la rentabilité en France et en Amérique latine, tandis que la Chine reste à la peine. Hors impacts de change défavorables liés à la baisse des devises d'Amérique latine, la hausse atteint 13,8 %.
EDF : L'électricien français a publié jeudi des résultats en hausse au premier semestre 2014, la performance de son parc nucléaire et la hausse de ses tarifs lui ayant permis de compenser la météo défavorable du début d'année. Le groupe a enregistré au premier semestre un résultat net part du groupe de 3,1 mds d'euros
(+ 8,3 %), un résultat net courant de 3,1 mds (+ 2,8 %), un Ebitda de 9,6 mds (+ 3,1%, dont + 2,8 % en organique) et un chiffre d'affaires de 36,1 mds (– 3,8 % en variation brute,
– 4,2 % en organique).
POINTS MARCHÉS
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"Je ne compte montrer du doigt aucun membre du G20 en particulier mais (...) la mise en œuvre (des engagements pris) est lente" 
Dans un entretien accordé jeudi à l'Australian Financial Review, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, déplore les "lents" progrès des pays du G20, qui se sont engagés en février à trouver deux points de pourcentage supplémentaire de croissance d'ici cinq ans. Les objectifs de croissance des pays du G20 pourraient ainsi être minés par la hausse des taux d'intérêt et le ralentissement des économies émergentes. "Il y a une forte pression sur les ministres des finances pour qu'ils prennent des mesures efficaces", a ajouté Mme Lagarde. Les pays les plus avancés économiquement devraient relever leurs taux d'intérêt, en particulier les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, au gré de l'accélération de leur taux de croissance, par crainte de l'inflation, avance le FMI. A la mi-juillet, Christine Lagarde avait averti que la croissance en Europe pourrait être "gravement" affectée si l'inflation y demeurait "obstinément basse", appelant la BCE à maintenir une politique monétaire "accommodante". Les pays émergents montrent également "un ralentissement simultané"et les deux risques combinés pourraient, selon elle, être "dommageables pour l'économie mondiale". 

CAC 40

12:12 31/07/20144 286,02 PTS -0,61 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 KERING 158,55 €  +4,1 % 
 EDF 24,38 €  +3,81 % 
 SANOFI 79,72 €  +3,68 % 
 CAP GEMINI 54,36 €  +2,74 % 
 SAFRAN 45,49 €  +1,34 % 
 RENAULT 62,16 €  -2,74 % 
 LEGRAND 41,92 €  -3,47 % 
 CREDIT AGRICOLE 10,14 €  -4,07 % 
 CARREFOUR 25,85 €  -4,7 % 
 ALCATEL-LUCENT 2,62 €  -7,72 % 
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VALEUR DU JOUR

CARREFOUR

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DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 Euro - Dollar US 12h11  1,34 $  -0,02 % 
 Pétrole Brent 12h12  105,91 $  -0,56 % 
 Or 12h11  1 295,60 $  +0,01 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40 12h12  4 286,02 PTS  -0,61 % 
 Dow Jones 22h47  16 880,36 PTS  -0,19 % 
BLOG
Le géant chinois Alibaba pourrait investir dans Snapchat
Neuf mois après avoir repoussé les avances de Facebook, Snapchat pourrait procéder à une importante levée de fonds. Selon l'agence Bloomberg, l'application de messages éphémères serait en effet en discussion avec Alibaba. Le géant chinois de l'Internet pourrait ainsi entrer dans le capital de la start-up, en échange d'un investissement effectué sur la base d'une valorisation de 10 milliards de dollars, soit trois fois plus que l'offre de rachat formulée fin 2013 par Facebook.

Monétisation
si cette opération venait à se conclure, Snapchat rejoindrait le club très fermé des start-up américaines valant plus de 10 milliards de dollars, à égalité avec Airbnb (location d'appartements entre particuliers), qui vient de lever 450 millions de dollars, et Dropbox (stockage en ligne), qui prépare son entrée en Bourse. Le record est détenu par la société de transport Uber, valorisée à 17 milliards de dollars après un tour de table.

Contrairement à ces trois entreprises, Snapchat ne génère encore quasiment aucun revenu. Mais cela pourrait rapidement changer. Pour accélérer sa monétisation, la start-up a recruté, ces derniers mois, deux employés de Facebook. Notamment Emily White, qui supervisait jusque-là l'arrivée de la publicité sur Instagram, la plate-forme de photos rachetée en 2012 par le réseau social.
Evan Spiegel, le jeune cofondateur et patron de Snapchat, assure que son service est "attractif" pour les annonceurs. Des tests ont déjà été menés pour insérer une photo ou une vidéo publicitaire tous les 20 à 30 messages reçus. La vente de contenus payants, comme des filtres ou des stickers, est également envisagée. Ces contenus pourraient aussi être sponsorisés par des marques.
Lu sur Silicon 2.0
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : L'économie américaine redémarre en trombe
Le Figaro Economie : Twitter décolle enfin
Financial Times : L'économie américaine revient en force avec une hausse de 4 % au second trimestre
The Wall Street Journal :  BNP Paribas publie de grosses pertes
ÉTUDES
INTERNATIONAL
Faire entrer les jeunes sur le marché du travail dans les pays arabes en transition
Source : FMI.
EUROPE
Reprise de la croissance dans la zone euro mais les difficultés persistent en France
Source : Markit.
FRANCE (1)
La rémunération des militaires
Source : Sénat.
FRANCE (2)
La mise en place des conseils école-collège
Source : Education nationale.


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