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mercredi 25 juin 2014

Le traitement de choc du docteur Fillon pour soigner l'économie française

Le traitement de choc du docteur Fillon pour soigner l'économie française


« liberté », « redressement national d'ampleur », « vrai projet réformateur », « choc global »... François Fillon, candidat déclaré à la primaire UMP dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017, a présenté son traitement de choc pour redresser l'économie française et retrouver la voie de la compétitivité. Un vrai brulot libéral ne faisant pas dans la demi mesure. Pour lui, la France n'a en effet plus le choix, il faut agir vite et fort, comme Margaret Thatcher et Gerhard Schröder l'on fait en leur temps au Royaume-Uni et en Allemagne. Et qu'on ne vienne pas dire à François Fillon « mais pourquoi n'avez-vous pas fait ces réformes quand vous étiez au pouvoir ? », il vous répond toute de suite « que la rupture souhaitée en 2007 par Nicolas Sarkozy est venues se fracasser sur la crise financière de 2008, ce qui a cassé le mouvement des réformes »....

La fin de la durée légale du travail

Alors ce traitement de choc ? En fait, beaucoup d'idées avancées par l'ancien Premier ministre figuraient déjà dans le programme politique de l'UMP en 2012. Bien entendu, François Fillon commence par le Code du travail. Et particulièrement la durée du travail : cette fois, c'est promis, exit les 35 heures légales, chaque entreprise pourra fixer librement sa durée du travail par accord d'entreprise majoritaire - par accord de branche pour les PME -, dans la limite de la norme européenne des 48 heures hebdomadaires, et décider du seuil de déclenchement des heures supplémentaires.
L'ancien Premier ministre propose en revanche de remonter autoritairement de 35 à 39 heures la durée hebdomadaire du travail des fonctionnaires. A cet égard, dans la fonction publique, il prône un retour à la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite... et même parfois davantage. Il envisage des transferts d'administrations vers le privé et souhaite développer le recrutement de contractuels pour limiter le statut de fonctionnaires


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