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vendredi 30 mai 2014

Les jeunes dans la rue contre le Front de la haine

Les jeunes dans la rue contre le Front de la haine





Entre 4000 et 8000 jeunes ont défilé à Paris contre la montée du Front National.
«1ère, 2ème, 3ème génération, nous sommes tous des enfants d’immigrés» ; «Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos.» C’est au son des djembés et des slogans que se sont retrouvés, hier après-midi, entre 4000 (selon la police) et 8000 (selon les organisateurs) jeunes, place de la Bastille, à Paris. Des syndicats étudiants et lycéens et des organisations de jeunesse avaient appelé à un grand rassemblement, avec pour mot d’ordre «Face à l’extrême droite, tou-te-s mobilisé-e-s pour l’égalité et la solidarité». Vers 14h30, le cortège animé quitte Bastille pour se diriger vers la place de la République.
En bas des marches de l’Opéra Bastille, Juliette Chilowicz, secrétaire générale du premier syndicat lycéen, la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), déclare : «Nous sommes là pour interpeller le gouvernement et l’opposition. Cela fait trop longtemps que le racisme est banalisé, il faut réaffirmer les valeurs d’égalité et d’anti-racisme qui sont celles de la gauche.» En Terminale S à Paris, elle lance, entourée de ses camarades, «nous, les jeunes, on se sent totalement délaissés».«Qui s’adresse aux jeunes aujourd’hui ? Personne», poursuit-elle, avouant «ne se reconnaître dans aucune personnalité ou parti politique». Comme Juliette, ils sont nombreux à se montrer déçus par la politique menée par un président de gauche, le premier de gauche qu’ils connaissent pour la plupart. Pour Mimosa, originaire de Rennes,«c’est à cause de la politique d’austérité que l’on fait monter les scores du FN», qu’elle qualifie «d’alarmants». Elle arbore sur son sweet noir un autocollant appelant à la résistance antifasciste. Agée de 25 ans, cette étudiante en lettres milite au NPA depuis six ans et refuse de «laisser la rue au FN». Non, elle n’a pas voté dimanche, car elle considère que «c’est d’abord par les luttes et dans la rue que l’on change les choses».
Ce n’est pas (...)

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