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vendredi 29 novembre 2013

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , vendredi 29 novembre 2013

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , vendredi 29 novembre 2013


                                                       (Sources le MONDE )

Emploi : la bataille loin d'être gagnée en France et en Europe
Si le chômage a baissé au mois d'octobre dans la zone euro et s'est stabilisé en Europe, il reste à un niveau très élevé, respectivement à 12,1 % et  10,9 %, selon les données publiées par Eurostatvendredi. De plus dans les deux zones, les taux ont augmenté par rapport à octobre 2012, où ils se situaient respectivement à 11,7 % et 10,7 %. Comparé à octobre 2012, le chômage s'est accru de 512 000 personnes dans l'Union européenne à 28 (depuis juillet) et de 615 000 dans la zone euro. Parmi les Etats membres, les taux de chômage les plus faibles ont été enregistrés en Autriche (4,8 %), en Allemagne (5,2 %) et au Luxembourg (5,9 %) ; et les plus élevés, en Grèce (27,3 % en août 2013) et en Espagne (26,7 %). Sur un an, le taux de chômage a augmenté dans la moitié des Etats membres et a baissé dans l'autre moitié. Les plus fortes hausses ont été enregistrées à Chypre (de 13,2 % à 17 %), en Grèce (de 25,5 % à 27,3 % entre août 2012 et août 2013) et aux Pays-Bas (de 5,5 % à 7,0 %). Les baisses les plus marquées ont été observées en Lettonie (de 14,0 % à 11,9 % entre les troisièmes trimestres 2012 et 2013), en Irlande (de 14,5 % à 12,6 %) et en
Lituanie (de 13,0 % à 11,1 %). En octobre 2013, 5,657 millions de jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage dans l'Union européenne des Vingt-Huit, dont 3,577 millions dans la zone euro. Par rapport à octobre 2012, le nombre de jeunes chômeurs a diminué de 29 000 dans l'Union, mais a augmenté de 15 000 dans la zone euro. En octobre 2013, le taux de chômage des jeunes s'est élevé à 23,7 % dans l'Union européenne et à 24,4 % dans la zone euro, contre respectivement 23,3 % et 23,7 % en octobre 2012
Le nombre des demandeurs d'emploi sans activité a nettement baissé en octobre, signe que la "bataille de l'emploi peut être gagnée", selon François Hollande, qui s'estime conforté dans son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année. Ainsi 20 500 chômeurs sans aucune activité ont disparu des listes de Pôle emploi fin octobre en métropole, "un bon chiffre", selon le ministre du travail, Michel Sapin. Mais en incluant les chômeurs exerçant une activité réduite, la tendance restait toutefois fortement négative le mois dernier : avec 39 600 inscrits supplémentaires, un nouveau record de 4,88 millions est enregistré en France métropolitaine. Autres mauvais signes, la poursuite de la hausse du nombre de chômeurs de plus de 50 ans, et des chômeurs qui pointent à Pôle emploi depuis plus d'un an. Ils étaient plus de deux millions à la fin du mois dernier. Aussi le chef de l'Etat a-t-il estimé vendredi matin que si l'inversion de la courbe du chômage en France était acquise pour octobre, elle devrait « être confirmée pour les autres mois ». 
S&P relève l'Espagne et Chypre mais abaisse les Pays-Bas
Standard & Poor's (S&P) a relevé de négative à stable la perspective attachée à la note souveraine de l'Espagne, confirmée à « BBB– », l'agence de notation estimant que la position de la quatrième puissance économique de la zone euro s'améliore à mesure que la croissance économique revient progressivement. L'Espagne est bien sortie d'une récession de deux ans au troisième trimestre, a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique (INE), confirmant ainsi des données préliminaires publiées fin octobre. L'agence a relevé sa note attachée à la dette souveraine de Chypre de « CCC+ » à « B– », l'agence de notation estimant que les risques à court terme associés aux remboursements de dettes par le pays avaient reflué.  En revanche, S&P a annoncé vendredi avoir ramené la note souveraine des Pays-Bas de « AAA » à « AA+ », l'agence de notation estimant que les perspectives de croissance de la cinquième puissance économique de la zone euro étaient moins favorables que prévu. 
Avec la décision de Standard & Poor's, le club des membres de la zone euro bénéficiant d'un« triple A » auprès des trois principales agences de notation est ramené à trois : Allemagne, Finlande et Luxembourg.
Union européenne : des accords d'association sans l'Ukraine
L'Union européenne a signé vendredi matin deux accords d'association avec la Géorgie et la Moldavie, mais pas avec l'Ukraine, le principal pays de l'ancien bloc soviétique. Kiev a campé sur son refus annoncé la semaine dernière sous la pression de la Russie. Les accords d'association et de libre-échange avec Tbilissi et Chisinau ont été paraphés, ce qui marque la fin des négociations, avant une signature définitive attendue dans les prochains mois. Par ailleurs, l'Union européenne et l'Azerbaïdjan ont signé un accord sur la facilitation des visas lors du sommet de Vilnius. « Le statu quo n'a pas changé. Le président ukrainien n'est pas prêt à aller plus loin dans l'intégration avec l'Union européenne »,avait déclaré un peu auparavant la présidente lituanienne, Dalia Grybauskaité, qui accueillait à Vilnius le sommet du partenariat oriental réunissant les 28 pays de l'Union et six anciennes républiques de l'URSS. La représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, a assuré que « la porte de l'Union européenne [restait] ouverte »(Lire l'article de Yves-Michel Riols : "La Moldavie et la Géorgie, nouvelles lignes de front entre l'Union européenne et la Russie".)
L'Ukraine a l'intention de signer un accord d'association avec l'Union européenne "dans un avenir proche", a affirmé vendredi le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, après avoir refusé de signer un tel accord lors du sommet de Vilnius. Ce revirement annoncé la semaine dernière a déclenché d'importantes manifestations de l'opposition pro-européenne à Kiev.
Ménages : baisse de la consommation 
La consommation des ménages français a baissé de manière inattendue de 0,2 % en octobre avec les dépenses en énergie, reculant pour le troisième mois consécutif selon les données publiées vendredi par l'Insee. Le chiffre pour le mois de septembre a été confirmé à – 0,1 %. Treize économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indicateur en hausse de 0,2 % en octobre, leurs estimations allant de la stabilité à + 0,5 %. Le recul de la consommation sur le premier mois du 4e trimestre fragilise les anticipations d'un retour à la croissance de l'économie française sur la période octobre-décembre après une contraction inattendue de 0,1 % du produit intérieur brut sur les trois mois précédents.
(Lire l'article d'Anna Villechenon : "Consommation : une baisse en trompe-l'œil".)
L'Insee et la Banque de France prévoient une progression de 0,4 % du PIB au quatrimème trimestre par rapport aux trois mois précédent. 
TEXTOS
Inde : la croissance économique pour le trimestre juillet- septembre de l'exercice 2013-2014, qui sera connue vendredi, vers 13 heures, devrait afficher un léger rebond mais rester sous les 5 %, un niveau historiquement bas pour le pays. La hausse du PIB devrait atteindre 4,6 % au 2e trimestre, selon le consensus de marché établi par Dow Jones Newswires. 
Venezuela : la croissance en 2013 n'atteindra pas les 3 % espérés, a reconnu jeudi la banque centrale du pays disposant les plus importantes réserves de pétrole au monde.
Laurent Perrier : le producteur de champagne a dégagé au premier semestre de son exercice décalé un bénéfice net en hausse de 18,2 % à 8,2 millions d'euros, mais ses ventes ont reculé en raison de la morosité sur le marché européen. Elles se sont repliées de 5,6 % à 90,1 millions d'euros.
Travail : le ministre de l'économie a estimé jeudi qu'il fallait donner"plus de liberté" à propos du travail dominical, à quelques jours de la remise d'un rapport sur le sujet commandé par le gouvernement.
Japon : les prix au détail ont progressé de 0,9 % en octobre dans des proportions inédites depuis des années, un signe encourageant pour la politique économique du premier ministre, Shinzo Abe, qui veut mettre un terme à une déflation d'une quinzaine d'années. Point préoccupant néanmoins, l'essentiel de la progression des prix n'a pas été provoqué par un rééquilibrage entre l'offre et la demande mais plutôt par des facteurs externes, notamment une flambée des tarifs de l'énergie importée.
Zone euro : le taux d'inflation annuel est estimé à 0,9 % en novembre, en hausse par rapport à octobre, où il était de 0,7 %, selon Eurostat.
ÉTUDES
ENERGIES / MATIÈRES PREMIÈRES
Dynamique et moteurs du développement du gaz de schiste dans trois pays européens : une politique européenne commune peut-elle être imaginée ?
Source : IFRI.
FRANCE (1)
En France, les classes moyennes inférieures bénéficient moins de la redistribution que dans d'autres pays
Source : Crédoc.
FRANCE (2)
Image et attractivité de la France auprès des étudiants étrangers – 2013
Source : TNS Sofres.
DIVERS
Paris meilleure ville étudiante du monde.
Source : Cabinet QS.

16 %
C'est la hausse de la fortune des 25 personnes les plus riches du Portugal en 2013, atteignant, malgré la crise, 16,7 milliards d'euros, selon le palmarès  annuel publié jeudi par le magazine Exame.
Alors que le Portugal est sorti péniblement de la récession au deuxième trimestre, les 25 plus grosses fortunes détiennent désormais l'équivalent de 10 % du PIB, contre 8,4 % en 2012. "Même en temps de crise, les grosses fortunes continuent à s'accroître", a commenté le magazine portugais, qui attribue cet enrichissement à des gains en Bourse alors que l'activité industrielle a baissé. L'homme le plus riche du Portugal, l'homme d'affaires Americo Amorim, 79 ans, a vu sa fortune plus que doubler en un an, à 4,5 milliards d'euros, grâce à l'envolée des titres du groupe qui porte son nom, premier producteur mondial de bouchons en liège, et du pétrolier Galp Energia. Le Portugal
a confirmé au troisième trimestre sa sortie de récession, en enregistrant une timide croissance de 0,2 %, mais la reprise est encore fragile. En échange d'une aide de 78 milliards d'euros accordée en mai 2011 par le Fonds monétaire international et l'Union européenne, le Portugal s'est engagé à mettre en œuvre un programme de rigueur qui a contribué à aggraver la récession et le chômage. Selon les statistiques officielles les plus récentes, 17,9 % de la population portugaise était en situation de risque de pauvreté en 2011 et 8,6 % souffrait de privation matérielle importante.

CAC 40

12:14 29/11/20134 306,41 + 0,09 %
Intraday
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PALMARES CAC 40
 Libell?bsp; Cours  Variation 
 CREDIT AGRICOLE  9,247  + 3,39 % 
 ACCOR  32,380  + 3,07 % 
 TECHNIP  73,520  + 2,64 % 
 VALLOUREC  41,495  + 2,10 % 
 ALSTOM  27,225  + 1,97 % 
 STMICROELECTRONICS  5,836  - 0,39 % 
 MICHELIN  79,760  - 0,41 % 
 TOTAL  44,345  - 0,48 % 
 LAFARGE  52,290  - 0,49 % 
 CARREFOUR  28,835  - 0,62 % 
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VALEUR DU JOUR

Laurent Perrier

11:44 29/11/201369,800 € - 1,41 %
Intraday
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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libell?bsp; Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h14  1,3613  + 0,07 % 
 PETROLE  11h04  110,83  - 0,03 % 
 OR  16h26  1 245,50  + 0,04 % 
INDICES
 Libell?bsp; Heure  Cours  Variation 
 CAC 40  12h14  4 306,41  + 0,09 % 
 DJ30  16h03  16 097,33  + 0,15 % 
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Retraite chapeau : la faillite de l'autorégulation

L'autorégulation du patronat français en matière de rémunération, c'est la règle du « pas vu pas pris ».

Le Haut Comité au gouvernement d'entreprise (ça fait sérieux) joue le rôle de cet enfant qui, face contre le mur, autorise les camarades avec lesquels il joue à 1-2-3 soleil à faire ce qu'ils veulent tant qu'il ne se retourne pas.

S'il tourne la tête, en revanche, le maladroit qui ne bougerait ne serait-ce qu'un petit doigt est éliminé. Et tout le monde reprend sa course joyeuse vers le trésor, imaginaire ici.

Philippe Varin, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën, s'est fait éliminer parce que sa retraite chapeau était trop visible. En respectant la règle du jeu, il permet d'abord aux autres de continuer la partie. Sans avoir à changer la loi.

Le Medef et l'Association française des entreprises privées (AFEP), qui regroupe les plus grosses sociétés, ont salué « le sens des responsabilités et la décision courageuse » du patron du groupe automobile. Il venait d'annoncer, mercredi 27 novembre, qu'il renonçait « aux dispositions actuelles de [ses] droits à retraite » – une rente annuelle de plus de 400 000 euros, que PSA devait lui verser pendant toute sa retraite, en plus de ses autres pensions.

Tartufferie

Nous sommes en pleine tartufferie ! Ce Haut Comité des sages ne s'est en effet autosaisi du sujet qu'après que les médias se furent émus qu'une entreprise en difficulté eût provisionné, pour son futur ex-patron, 21 millions d'euros. L'objectif était d'éteindre le départ d'incendie.

Ce n'est pas la retraite chapeau de M. Varin qui a choqué ses pairs…
Lu sur Pertes et profits

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Le Figaro économie : Retraite chapeau : "surtout ne légiférons pas"
Les Echos : Les tarifs des assurances vont flamber en 2014
La Tribune : Comment il réinvente l'industrie française
Financial Times : Des foules proeuropéennes pressent Kiev de signer l'accord d'association


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