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mercredi 2 octobre 2013

Querelles entre ministres: appel à la raison de parlementaires PS

Querelles entre ministres: appel à la raison de parlementaires PS




Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris, reprochant aux ministres d'avoir "une attitude souvent d'enfants gâtés", a lancé mercredi "un appel à la raison" qu'il cosigne avec 21 autres parlementaires socialistes.
"Je lance avec 21 parlementaires ce matin un appel à la raison à mettre de côté les querelles subalternes, à prendre en compte la situation extrêmement difficile dans laquelle est la France et à mesurer ce qui se passe en ce moment en Europe avec la montée du national populisme dans l?ensemble des pays, qui peut nous amener à une situation épouvantable lors des élections européennes", a déclaré sur RTL M. Cambadélis.
"Les ministres ne se rendent absolument pas compte et c'est vrai qu'ils ont une attitude souvent d'enfants gâtés mais pas seulement eux, on le voit aussi dans la majorité au niveau des parlementaires", a-t-il ajouté.
Interrogé sur l'opportunité d'une intervention du président de la République, le député de Paris a estimé qu'"hier on avait un autoritarisme colérique de Nicolas Sarkozy et toute la presse s'en offusquait, aujourd'hui on a une autorité bienveillante, un président qui a beaucoup de sang-froid".
"Si aujourd'hui il sur-réagissait comme on lui demande, ce serait une nouvelle polémique. La France n'a pas besoin de polémique. Il prend sur lui, parce qu?évidemment on le montre du doigt dans ces moments", a-t-il dit.
Vingt-deux parlementaires signent un "appel à la raison" pour que les "les querelles subalternes cessent". "Si le débat est légitime dans le Parti socialiste, s'il est normal au sein de la gauche, les prises de position des ministres, les uns contre les autres, ne sont pas acceptables", est-il écrit dans le texte transmis à l'AFP.
"Ces divisions à répétition minent l'autorité de l'exécutif. Et au bout ce n'est pas l'alternance avec une droite qui se décompose, c'est l'extrême droite qui va profiter de ce chaos médiatique", préviennent les signataires.


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