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mercredi 2 octobre 2013

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , mercredi 2 octobre 2013


L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , mercredi 2 octobre 2013

                                                        ( Sources le MONDE )


Enrico Letta : "l'Italie court un risque fatal" 
Le président du conseil italien, Enrico Letta, qui se soumettra aujourd'hui à un vote de confiance du Parlement, a déclaré ce matin devant le Sénat que la troisième économie européenne courait"un risque qui pourrait être fatal, qui dépend d'un oui ou d'un non". Silvio Berlusconi a poussé, samedi, cinq ministres de son parti, le Peuple de la liberté, à démissionner, prétextant une hausse de la TVA et espérant ainsi mettre la pression sur le gouvernement et forcer les institutions à lui trouver une porte de sortie pour échapper à la déchéance de son mandat de sénateur. Le chef du gouvernement a donc décidé de s'en remettre au Parlement. Les marchés, aussi bien la Bourse de Milan, qui a clôturé mardi sur une hausse de plus de 3 %, que le marché obligataire, où le taux des emprunts italiens a baissé, semblaient parier sur un maintien du gouvernement Letta. Lors de son discours de ce matin, il a dressé un bilan très positif de l'action de son gouvernement de coalition gauche-droite qui a permis à l'Italie de"sortir du cauchemar" de la récession. A quelques heures du vote, prévu à la mi-journée, le suspense restait pourtant entier. "On ne sait pas encore si les cinq ministres [berlusconiens] remporteront le défi sans précédent qu'ils ont lancé à leur fondateur", explique le journaliste politique Antonio Polito, reflétant l'effet de surprise créé par la fronde des lieutenants les plus proches du "Cavaliere" au sein de son parti. Le discours de M. Letta est suivi d'un débat au Sénat puis d'un vote par appel nominal. Dans l'après-midi, il répétera l'exercice à la chambre des députés. Il dispose de la majorité à la chambre, mais pas au Sénat.
Pour Philippe Ridet, correspondant du "Monde" à Rome, "Berlusconi est sur le point de perdre sa dernière bataille".
La BCE devrait laisser son principal taux inchangé
La Banque centrale européenne (BCE) devrait laisser son principal taux directeur inchangé, à un niveau historiquement bas, tout en renouvelant son message prudent sur la reprise dans la zone euro. Le principal taux de la BCE avait été porté en mai à 0,5 %, soit son plus bas niveau historique. Cette orientation donnée à la politique monétaire - une nouveauté pour la BCE - avait pour objectif de contrer la hausse des taux observée sur les marchés alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) semblait se préparer à diminuer ses rachats d'actifs destinés à soutenir l'économie américaine. Or, depuis, la Fed semble hésiter sur le calendrier à suivre et vient encore d'annoncer continuer à injecter 85 milliards de dollars mensuellement. L'institution monétaire de Francfort, de son côté, "veut éviter" que des propos trop optimistes conduisent les marchés à anticiper une hausse de ses taux, ce "qui mettrait en péril la reprise", analyse Michael Schubert, de la banque Commerzbank interrogé par l'AFP.
M. Draghi s'exprimera lors d'une conférence de presse aujourd'hui à Paris, à 14 h 30.
Le chômage espagnol repart à la hausse
Le nombre de personnes inscrites au chômage en Espagne est reparti à la hausse en septembre,affecté par la fin de saison estivale et après six mois de baisse. La quatrième économie de la zone euro, qui avait bien profité de l'embellie touristique, a enregistré 25 572 demandeurs d'emploi en plus sur le mois, tandis que le taux de chômage atteint 26,26 %, selon l'Institut national de la statistique. Dans un communiqué, le ministère du travail se félicite du "meilleur comportement du chômage enregistré sur un mois de septembre depuis 2007" et précise que, sans tenir compte de l'effet saisonnier, le chômage aurait baissé de 35 631 personnes, ce qui en aurait fait le meilleur mois "de toute la série historique". Mais sur un an, le nombre de personnes inscrites au chômage progresse de
19 076 personnes.
Le gouvernement conservateur table sur un chômage à 26,6 % en 2013 puis 25,9 % en 2014, une "projection optimiste", selon Jésus Castillo, spécialiste de l'Europe du Sud chez Natixis.
L'Empire State Building à Wall Street
Le célèbre gratte-ciel new-yorkais va faire son entrée en Bourse aujourd'hui, une opération qui va lui permettre de lever un peu plus de 900 millions de dollars. Le groupe, Empire State Realty Trust, une société inscrite dans l'Etat du Maryland, offrira 71,5 millions d'actions, la fourchette indicative d'introduction allant de 13 à 15 dollars pièce.
Le principal actionnaire de l'Empire State, la famille Malkin, a dû se battre pendant dix-neuf mois pour enfin entrer à Wall Street.
TEXTOS
L'Allemagne devrait être proche de l'équilibre budgétaire cette année avec un déficit prévu à 0,2 % du PIB, selon le ministère des finances qui a revu et amélioré son estimation d'avril.
Microsoft : trois des vingt principaux investisseurs du géant de l'informatique souhaiteraient voir Bill Gates, l'une des figures les plus respectées du monde des nouvelles technologies, démissionner de son poste de président,selon les informations de l'agence Reuters. Ce serait la première fois que des investisseurs s'en prennent à l'homme le plus riche des Etats-Unis.
Reuters : le directeur général de Thomson Reuters a laissé entrevoir mardi des"décisions difficiles"dans un message adressé aux 60 000 salariés du groupe américano-canadien d'informations, qui avait déjà annoncé 2 500 suppressions d'emplois en début d'année.
Etats-Unis : l'Etat fédéral est toujours en cessation, et, si leshutdown se poursuit, ce qui semble être le cas, les chiffres de l'emploi ne seront pas publiés cet après-midi. A titre de repère, les économistes tablent sur 180 000 nouveaux emplois, une légère progression par rapport au mois d'août.
Sainsbury : le groupe de distribution britannique a enregistré une hausse de 5 % de ses ventes au deuxième trimestre dans un contexte qui reste difficile, a-t-il précisé. Sur l'ensemble du premier trimestre, les ventes ont progressé de 4,4 %.
A lire dans le cahier "Eco & Entreprises" d'aujourd'hui :entretien avec l'anthropologue et économiste américain David Graeber. "La dette est le ferment des révolutions", estime-t-il. 
ÉTUDES
INTERNATIONAL
Rapport sur la corruption dans les écoles
Source : Transparency international.
FRANCE
L'agroalimentaire français face au défi de l'export
Source : Sénat.
SANTÉ
Etat des lieux sur les médicaments biosimilaires
Source : ANSM.
TRAVAIL
Marché du travail : les migrants sont les moins bien lotis
Source : Gallup.

2,8 millions 
Il s'agit du nombre de personnes qui se sont rendues sur le portail gouvernemental permettant aux Américains dépourvus d'une assurance-maladie de choisir un contrat d'assurance à prix compétitif. Ce chiffre, plus élevé que prévu, inclut toutefois de nombreuses personnes qui ont été confrontées à des problèmes techniques et n'ont pas pu s'inscrire.

CAC 40

12:14 02/10/20134 164,98 - 0,75 %
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PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 SOCIETE GENERALE  38,810  + 2,54 % 
 CREDIT AGRICOLE  8,468  + 1,39 % 
 STMICROELECTRONICS  6,859  + 0,76 % 
 VEOLIA ENVIRONNEMENT  12,920  + 0,74 % 
 BNP PARIBAS  51,090  + 0,47 % 
 MICHELIN  82,430  - 1,46 % 
 LVMH  145,550  - 1,69 % 
 SAINT-GOBAIN  37,225  - 1,94 % 
 SCHNEIDER ELECTRIC  62,500  - 2,42 % 
 ESSILOR INTERNATIONAL  77,470  - 2,43 % 
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VALEUR DU JOUR

Air France KLM

11:55 02/10/20137,646 € - 0,03 %
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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h13  1,3528  + 0,04 % 
 PETROLE  11h04  107,87  - 0,06 % 
 OR  15h07  1 290,75  - 2,70 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40  12h14  4 164,98  - 0,75 % 
 DJ30  16h02  15 191,96  + 0,41 % 
BLOG
Soif de pétrole : et voici l'Asie du Sud-Est !
Le rapport dévoilé mercredi 2 octobre par l'Agence internationale de l'énergie le dit sans ambages, un nouvel acteur va s'imposer ces prochaines années sur le marché de l'énergie : la région de l'Asie du Sud-Est, l'ensemble très composite de pays situés entre l'Inde et la Chine et qui rassemble Brunei, la Birmanie, le Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande, le Vietnam et Singapour.

Croissance en hausse, modernisation (134 millions de personnes de cette région qui en compte 600 n'ont toujours pas accès aujourd'hui à l'électricité), la demande d'énergie d'ici 2035 va y dépasser l'équivalent de la consommation actuelle d'énergie du Japon. Après avoir exporté il y a peu, la région va devenir le quatrième importateur de pétrole au monde, derrière la Chine, l'Inde et l'Union européenne.

En 2035, l'Asie du Sud-Est importera 75 % de ses besoins en pétrole, triplant sa facture qui s'élèvera à 240 milliards de dollars, pendant que l'offre de gaz sera pratiquement absorbée par une demande croissante, réduisant comme une peau de chagrin (de l'ordre de 75 %) les revenus des exportations.

Chine, Inde, et maintenant Asie du Sud-Est : cette émergence le confirme, le "pivot" n'est pas seulement une réorientation diplomatique de l'administration américaine, c'est aussi un changement des rapports de forces dans le domaine de l'énergie à l'échelle du monde.
Lu sur Energies à tout prix, un blog nouveau du Monde.fr
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Impôts : Bercy prêt à revoir sa copie sur la TVA
Le Figaro Economie : Ayrault pressé par la gauche de modifier le budget 2014
The Wall Street Journal : D'après les signaux, le "shutdown" devrait durer
The Financial Times : Les Etats-Unis craignent l'impasse alors qu'approche la date limite du plafond de la dette


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