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lundi 14 octobre 2013

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , lundi 14 octobre 2013


   L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , lundi 14 octobre 2013

  ( Sources le MONDE )
Semaine-clé pour les Etats-Unis... et la planète 
Le monde avait les yeux rivés dimanche sur le Sénat américain, où des élus cherchaient les moyens de mettre fin à l'impasse budgétaire, à quatre jours de l'ultimatum fixé par le Trésor pour éviter un défaut de paiement de la première économie mondiale. La Maison Blanche a rappelé dimanche que Barack Obama n'avait pas changé de position vis-à-vis de tout accord de sortie de crise. Lors d'une conversation téléphonique avec Nancy Pelosi, chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, le président a redit qu'il souhaitait une réouverture totale de l'Etat fédéral et un relèvement de la limite légale de la dette, sans conditions. Le différend majeur porte sur le montant de la loi de finances, sur lequel démocrates et républicains négocient. Les Etats-Unis sont confrontés à deux crises, liées politiquement, mais dont la concomitance est due à un hasard du calendrier : l'absence d'accord au Congrès au 1er octobre sur le budget 2014, qui entraîne de facto une quasi-paralysie de l'administration fédérale, et un autre blocage au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette au 17 octobre, faute de quoi le Trésor américain ne pourra plus honorer son dû. Les marchés, qui suivent de près ces débats, pourraient réagir négativement la semaine prochaine en l'absence d'accord.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a averti dimanche sur NBC qu'un échec sur la dette pourrait entraîner "des perturbations massives dans le monde entier", avec le risque d'une nouvelle récession aux Etats-Unis. Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a également mis en garde contre les conséquences d'un défaut des Etats-Unis sur leur dette, qui, souligne-t-il, provoquerait des turbulences extrêmement violentes sur l'ensemble des marchés financiers de la planète.
La zone euro face au secteur bancaire
L'Union monétaire s'apprête à débattre lundi à Luxembourg de la manière de raccommoder son secteur bancaire qui subira l'année prochaine de nouveaux examens de santé, lesquels risquent de dévoiler de nouvelles pertes pour l'industrie européenne du crédit. Personne ne sait avec exactitude à combien s'élèvent les perte potentielles des banques européennes, mais le FMI a donné quelques indices ce mois-ci en évoquant 230 milliards d'euros de pertes éventuelles pour les seuls établissements espagnols et italiens au cours de deux prochaines années. Alors que les Etats-Unis ont demandé il y a cinq ans déjà à leurs banques d'adopter de nouvelles normes pour rassurer les investisseurs, l'Europe cherche encore comment remettre de l'ordre dans ses banques. "L'efficacité de la démarche dépendra des mesures qui seront mises à disposition pour recapitaliser les banques, notamment grâce à des contributions publiques", a déclaré la semaine dernière le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi.
La zone euro a déjà effectué deux cycles de tests de résistance qui n'ont, de l'avis de beaucoup d'observateurs, pas servi à grand-chose. On leur reproche notamment d'avoir validé les comptes des banques irlandaises quelques mois à peine que leur situation de dégrade jusqu'à conduire l'Irlande au bord de la faillite. Les nouveaux examens qui seront réalisés par la BCE sont présentés comme une dernière chance pour que la zone euro au moment où elle tente de mettre sur pieds une union bancaire. "Nous devons trouver une solution aujourd'hui", a prévenu Michel Barnier, commissaire européen chargé de la régulation financière. "La prochaine crise financière ne nous attendra pas." 
Les Français paient trop d'impôts
Les Français ne rejettent pas dans leur majorité le principe de l'impôt mais trouvent qu'ils en paient trop, selon un sondage Ipsos Public Affairs publié lundi par Le Monde, BFMTV et la Revue française de finances publiques. Selon cette étude d'opinion, une majorité de Français (57 %) estiment qu'il s'agit d'un acte citoyen de payer ses impôts, notamment l'impôt sur la fortune (ISF), l'impôt sur les sociétés, l'impôt sur le revenu ou encore les taxes sur l'alcool ou le tabac. Ces personnes estiment également que les impôts permettent de maintenir un service public significatif ou un haut niveau de protection sociale, mais 25 % jugent qu'aucune de ces raisons ne les justifie. Pour les 43 % restants, payer ses impôts n'est pas un acte citoyen et plusieurs catégories de prélèvements comme la TIPP, la CSG ou encore les droits de succession apparaissent injustifiées.
Même si une majorité des Français acceptent le principe des impôts, 72 % les jugent trop élevés et pesant trop sur les classes moyennes. De plus, 74 % estiment qu'ils contribuent plus au système qu'ils n'en retirent d'avantages. "En d'autres termes, les Français voient ce qu'ils paient mais pas ce qu'ils reçoivent concrètement", indique Ipsos.
Prix Nobel d'économie : deux Français possibles lauréats
Lundi 14 octobre, le prix Nobel d'économie sera attribué par la Banque royale de Suède. Prédire le nom du vainqueur est un exercice que le Wall Street Journal qualifie "d'ingrat", rapporte BFMTV. Mais le WSJ envisage plusieurs possibilités. Jean Tirole serait la meilleure chance française. Le Français, âgé de 60 ans, est professeur à l'école d'économie de Toulouse. "Régulièrement cité, il s'intéresse à la nouvelle économie industrielle (brevets, logiciels, théorie des jeux appliquée aux entreprises). Jean Tirole est aussi connu pour ses célèbres articles sur la crise financière et les tensions sur la liquidité des banques". Autre compatriote, Esther Duflo, 41 ans, est une outsider. Elle a connu un "parcours proche des grandes pointures américaines. Professeur au MIT à seulement 32 ans, ses travaux empiriques contre la pauvreté font d'elle, en 2010, la première économiste du développement à recevoir la médaille John Bates Clark, que certains considèrent comme une antichambre du prix Nobel d'économie. Elle est actuellement conseillère pour Barack Obama au sein du comité pour le développement mondial".
Le nom de l'élu devrait être connu vers 13 heures, heure française.
TEXTOS
Energie : dans quelques semaines, les 19 centrales nucléaires françaises pourront repousser leur fin de vie de 40
à 50 ans
. Selon plusieurs sources proches du gouvernement, l'Etat se prépare à autoriser EDF à prolonger de
dix ans la durée de vie de ses 58 réacteurs nucléaires.
Aéronautique : dans un entretien accordé à la presse allemande, Fabrice Brégier, le PDG d'Airbus, estime que l'avionneur pourrait dépasser son concurrent américain Boeing d'ici quatre ou cinq ans. Le constructeur européen deviendrait ainsi le plus gros fabricant aéronautique mondial.
Portugal : le gouvernement a annoncé dimanche soir la mise sous conditions de ressources des pensions de veuvage, une mesure très contestée qui devrait rapporter environ
100 millions d'euros
en 2014.
Zone euro : l'Irlande a confirmé qu'elle devrait sortir à la mi-décembre du plan de sauvetage de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, devenant ainsi le premier pays de la zone euro sous assistance à s'affranchir de l'aide
de ses partenaires.
Distribution : la Fnac compte sur le Qatar pour renouer avec les profits. L'enseigne nouvellement introduite en Bourse s'essaie
à la franchise. Elle a annoncé ce dimanche 13 octobre avoir signé un accord pour prêter son nom et ses process à cinq magasins qui vont ouvrir dans l'émirat, dont le premier dès 2014.
Royaume-Uni : 85 % des industriels et fabricants britanniques choisiraient de rester dans l'Union européenne si un référendum sur l'appartenance de la Grande-Bretagne avait lieu actuellement, à en croire un sondage rendu public lundi.
ÉTUDES
DIVERS
L'extension du plateau continental français au-delà des 200 milles marins : un atout pour la France
Source : CESE.
FRANCE (1)
Quelle soutenabilité pour notre modèle de croissance dans dix ans ?
Source : Commissariat général à la stratégie et à la prospective.
FRANCE (2)
L'évaluation socio-économique des investissements publics (tome 2)
Source : Commissariat général à la stratégie et à la prospective.
ENVIRONNEMENT
Pollution de l'air et santé : les maladies respiratoires et le coût pour le système de soin
Source : Commissariat général au développement durable.
NOMINATIONS
Philippe METTOUXrejoint la SNCF au poste de directeur juridique.
Anne BOUVEROT
a été cooptée en qualité de nouvel administrateur du groupe Capgemini.
Laurent BERTRAND
est nommé directeur général de Fiducial Office Solutions.
POINTS MARCHÉS
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"L'économie française va mieux, incontestablement. Tous les indicateurs sont bien orientés. Les anticipations de production industrielle, notamment, sont à la hausse. Sur les trois derniers trimestres, la croissance progresse à un rythme annuel de 1 %."
Déclaration du ministre de l'économie, Pierre Moscovici, au Journal du Dimanche"La France fait mieux que la zone euro, mieux que ce qui était prévu avant l'été. Une chose me frappe pourtant, c'est la défiance dans laquelle nous vivons. Elle n'est pas fondée : nous sommes une grande économie, diversifiée, et nous renforcerons au contraire la croissance par la confiance. La reprise est là, la confiance va suivre. Ces chiffres et ces réalités sont de nature à éclairer notre pays !"
Ces propos sont contrariés par un sondage : près de deux Français sur trois estiment qu'il n'y a pas d'amélioration visible de l'économie même si cette opinion varie largement selon les familles politiques, selon un sondage CSA pour RTL publié lundi. 34 % perçoivent un redémarrage et une"lente amélioration" à venir. Mais ils ne sont que
2 % à estimer qu'il y a une "rapide amélioration"de la situation économique.

CAC 40

12:03 14/10/20134 211,51 - 0,20 %
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PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 ARCELORMITTAL  11,275  + 3,35 % 
 EDF  25,070  + 2,28 % 
 ACCOR  32,740  + 1,47 % 
 GDF SUEZ  19,460  + 1,20 % 
 VEOLIA ENVIRONNEMENT  13,615  + 1,00 % 
 L'OREAL  124,050  - 1,19 % 
 SCHNEIDER ELECTRIC  62,010  - 1,24 % 
 STMICROELECTRONICS  6,718  - 1,37 % 
 CAPGEMINI  43,905  - 2,00 % 
 DEXIA  0,040  - 20,00 % 
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VALEUR DU JOUR

EADS

11:47 14/10/201348,915 € + 0,30 %
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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h02  1,3559  - 0,00 % 
 PETROLE  10h52  110,65  - 0,57 % 
 OR  15h27  1 265,50  - 2,54 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40  12h03  4 211,51  - 0,20 % 
 DJ30  16h03  15 237,17  + 0,73 % 
BLOG
France-Allemagne : y a-t-il un dividende démographique ?

Grâce à un taux de natalité élevé, la France vieillit moins vite que l'Allemagne. Selon Eurostat, la population française devrait dépasser la population allemande à partir de 2045. La France pourrait ainsi devenir une championne européenne. Mais dans quelle mesure faut-il parler d'un dividende démographique ?


Certes, le renouvellement des générations est important. Il permet de maintenir une taille de population active suffisante pour faire face au coût social (retraite, santé et dépendance) des personnes âgées qui vivent de plus en plus longtemps. En ce sens, la France devrait faire mieux que l'Allemagne. Mais la croissance démographique porte également son lot d'inconvénients. En effet, dans un contexte de rareté des ressources, la taille de la population est avant tout un diviseur des quantités disponibles par tête. Par exemple, sur un marché du travail rationné qui peine à conserver les postes offerts en raison de problèmes de débouchés et de coûts de production insuffisamment compétitifs au niveau international, la dynamique de la population active se compte aussi en nombre de chômeurs. Pour éviter un tel écueil, un marché du travail plus efficient assis sur une économie prospère devient indispensable. Le dividende démographique dépend autant de la capacité productive des nouvelles générations de travailleurs que de leur taille.

La dernière "Note de l'OFCE" (no 35 du 11 octobre 2013) compare les performances relatives de la France par rapport à l'Allemagne sur la période 2001-2012. Cette étude montre que les évolutions économiques récentes ont été nettement favorables à l'économie allemande. Malgré un avenir démographique radieux, la France s'est embourbée dans une croissance faible et un chômage qui frappe massivement les jeunes. Le dividende démographique tarde donc à venir.
Lu sur le blog de l'OFCE

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Impôts : le cri d'alarme des banques
Le Figaro Economie : Etat d'alerte maximum sur les marchés
The Wall Street Journal : Les marchés s'inquiètent d'un défaut sur la dette des Etats-Unis
Financial Times : Le Royaume-Uni assouplit les règles des visas pour les visiteurs chinois
Informations : 
Pour contacter la rédaction de la 12:15 : 12h15@lemonde.fr

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