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jeudi 24 octobre 2013

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , jeudi 24 octobre 2013


L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , jeudi 24 octobre 2013

                                                             (Sources le MONDE)

Baisse du chômage et retour de la croissance en Espagne 
Le chômage a baissé entre juillet et septembre en Espagne pour le deuxième trimestre de suite, au moment où la quatrième économie de la zone euro renoue avec une faible croissance. A 25,98 %, contre 26,26 % au trimestre précédent, le taux de chômage reste cependant élevé. Au troisième trimestre, le pays a enregistré 5 904 700 chômeurs, soit 72 800 de moins qu'au trimestre précédent. "Si l'on compare l'évolution du chômage durant ce trimestre avec celle de la même période des cinq dernières années, ce recul trimestriel est le plus important sur cette période", souligne l'INE dans un communiqué, indiquant aussi qu'il s'agit du recul le plus important au troisième trimestre depuis 2005. Sur un an, la tendance reste toutefois à la hausse, avec 126 700 demandeurs d'emploi supplémentaires. La crise sociale reste donc profonde dans ce pays, frappé doublement en 2008 par l'éclatement de sa bulle immobilière et le début de la crise financière internationale. Hier, la Banque centrale espagnole prévoyait une croissance de 0,1 % au troisième trimestre, après deux années de récession.
A lire dans "Le Monde" d'aujourd'hui, le reportage de Sandrine Morel sur le sujet : "L'Espagne est sortie de la récession, mais l'emploi ne repart pas." 
Le sommet de l'UE chamboulé par les révélations sur les écoutes de la NSA
Le thème officiel du sommet des dirigeants de l'Union européenne, qui débute aujourd'hui à Bruxelles, est l'économie numérique, censée améliorer la compétitivité du continent européen. En présence du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, le Conseil doit également s'engager à avancer sur l'union bancaire. Mais l'agenda du sommet risque d'être largement chamboulé par les récentes information concernant l'ampleur de l'espionnage américain en Europe. Après les révélations duMonde, le gouvernement allemand a annoncé hier soir que le téléphone portable de la chancelière Angela Merkel était peut-être surveillé par les services américains, une information démentie par Barack Obama. Ce matin, Berlin a convoqué l'ambassadeur américain. Même si les questions de renseignement ne relèvent pas de l'UE mais de chaque Etat, plusieurs pays, dont la France, veulent profiter du scandale pour faire avancer la proposition de la Commission européenne concernant la protection des données, sur laquelle les Européens butent depuis des mois : Bruxelles veut que les grands groupes obtiennent le consentement préalable des internautes pour pouvoir utiliser leurs données personnelles, sous peine d'amendes. 
Autre thème venu s'imposer au programme du sommet : l'immigration, trois semaines après le drame de Lampedusa qui avait fait 360 morts.
Zone euro : la reprise montre des signes d'essoufflement en octobre
L'activité privée a continué de progresser en octobre dans la zone euro, mais elle a montré des signes de ralentissement, mettant en évidence qu'une reprise durable n'est toujours pas garantie, selon l'indice PMI publié par le cabinet Markit. Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 51,5, contre 52,2 en septembre, selon une première estimation. Il est à son plus bas niveau en deux mois, mais reste au-dessus de la zone de contraction pour le quatrième mois d'affilée. Le ralentissement constaté en octobre est dû à un essoufflement de la reprise dans les services, où le PMI a reculé à 50,9 après avoir atteint 52,2 en septembre. Le repli du PMI allemand a également pesé : l'indice est tombé à un plus bas en trois mois, de 53,2 à 52,6, ne permettant pas à la première économie de la zone euro de jouer son rôle traditionnel de moteur. De son côté, le PMI français a reculé de 50,5 à 50,1.
Sachant que les pays de la zone euro continuent de réduire leurs déficits, "la croissance devrait rester faible dans un avenir proche", note Martin van Vliet, analyste pour la banque ING. 
La taxe sur les boissons énergisantes votée par les députés
Les députés ont voté ce matin la création d'une taxe sur les boissons énergisante, de 1 euro par litre, qui doit générer 60 millions d'euros de recettes annuelles. Une telle taxe avait été adoptée l'an dernier par le Parlement puis censurée par le Conseil constitutionnel au motif qu'aucun "critère objectif" ne la justifiait. Cette année, la mesure, adoptée dans le cadre de la discussion du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2014, est motivée différemment : par le risque de ces produits pour la santé. Le rapporteur du texte, Gérard Bapt (PS), a défendu une mesure dont il est à l'origine, "dans une visée non pas de recettes mais à visée comportementale", alors que l'UMP le priait de "ne plus évoquer les problèmes de santé publique pour créer de nouvelles taxes". La taxe doit s'appliquer aux boissons énergisantes contenant un seuil minimal de 220 mg de caféine ou 300 mg de taurine pour 1 litre. 
Au début d'octobre, l'agence sanitaire Anses a recommandé d'éviter la consommation des boissons telles que Red Bull, Monster ou Burn par les enfants et les adolescents, et aussi de ne pas associer ces produits à de l'alcool ou à des exercices physiques intenses. Des effets indésirables, notamment cardiaques, sont suspectés.
TEXTOS
Chômage : A quelques heures de la publication des chiffres du chômage de septembre, le directeur de Pôle emploi, Jean Bassère, a invité à interpréter le nombre de demandeurs d'emploi en tendance, sur plusieurs mois. Les chiffres publiés ce soir devraient être plus mauvais que ceux du mois dernier, à cause d'un dysfonctionnement constaté en août avec l'opérateur SFR.
Généreux : plus d'un Norvégien adulte sur deux (52 %) est engagé bénévolement, ce qui place la Norvège en tête d'un classement établi par le cabinet Deloitte. Le pays devance le Royaume-Uni, où 30 % des adultes sont engagés dans le bénévolat, et la Suède (28 %). En queue de classement, on trouve le Japon (moins de
1 %), l'Inde (2 %)
et le Maroc (4 %). La France arrive au sixième rang avec
14 % de bénévoles dans sa population adulte.
France : l'activité du secteur privé reste globalement stable en octobre avec une très légère inflexion par rapport à septembre, selon l'indice composite PMI publié par Markit.
Unilever : le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques a publié un chiffre d'affaires en baissede 6,5 % à 12,5 milliards d'euros au troisième trimestre, affecté par des taux de change défavorables et des coûts de cession de filiales "non essentielles".
Goodyear : après la promesse de la CGT de l'usine d'Amiens-Nord de "tout faire"pour que l'offre de reprise partielle de Titan aboutisse, le ministre de l'économie, Pierre Moscovici, a estimé ce matin que la"main tendue" de l'américain devait être acceptée par les salariés et les syndicats.
Suède : la Banque royale a annoncé qu'elle maintenait son taux d'intérêt directeur à 1 %, inchangé depuis décembre 2012,"pour donner un soutien constant à la reprise économique et contribuer à faire remonter l'inflation à son objectif de 2 %". La banque centrale a précisé qu'elle ne prévoyait pas de relever ce taux avant la fin de 2014, ni de l'abaisser étant donné le fort endettement des ménages. 
ÉTUDES
FRANCE
Le climat des affaires en France se stabilise en octobre 2013
Source : Insee.
ENERGIES / MATIÈRES PREMIÈRES (1)
Afrique et gaz de schiste
Source : Banque africaine de développement.
TECHNOLOGIE
Achat en ligne via smartphone
Source : Comscore.
ENERGIES / MATIÈRES PREMIÈRES (2)
Le coût de l'énergie, préoccupation pour les consommateurs
Source : 60 Millions de consommateurs.

15,5 %
Les députés ont voté hier une uniformisation par le haut du taux des prélèvements sociaux pour certains contrats d'assurance-vie, plans d'épargne en actions (PEA) et plans d'épargne-logement (PEL). La mesure est vivement dénoncée par la droite. Adoptée par 64 voix contre 22, cette réforme du calcul des prélèvements sociaux sur les produits de placement exonérés d'impôt sur le revenu, contenue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2014, doit rapporter 600 millions d'euros, dont 450 millions affectés à la "Sécu".

CAC 40

12:10 24/10/20134 269,87 + 0,22 %
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PALMARES CAC 40
 Libell?bsp; Cours  Variation 
 DEXIA  0,050  + 25,00 % 
 SCHNEIDER ELECTRIC  63,240  + 1,84 % 
 SOCIETE GENERALE  41,410  + 1,74 % 
 BNP PARIBAS  53,920  + 1,74 % 
 CREDIT AGRICOLE  9,018  + 1,28 % 
 STMICROELECTRONICS  5,723  - 1,43 % 
 AIR LIQUIDE  100,400  - 2,24 % 
 CAPGEMINI  46,965  - 2,43 % 
 ESSILOR INTERNATIONAL  77,970  - 2,54 % 
 PERNOD RICARD  86,460  - 2,71 % 
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VALEUR DU JOUR

Safran

11:55 24/10/201346,970 ? - 0,05 %
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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libell?bsp; Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h10  1,3805  + 0,22 % 
 PETROLE  11h00  107,61  - 0,18 % 
 OR  15h27  1 331,25  - 0,13 % 
INDICES
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 CAC 40  12h10  4 269,87  + 0,22 % 
 DJ30  16h02  15 413,26  - 0,35 % 
BLOG
Sham Kar Wai et l'évolution de la mode en Chine
HONG KONG- Juste avant le dernier défilé printemps été 2014 de Comme des Garçons, Sham Kar Wai  s'est assis tranquillement au premier rang, totalement ignoré par la presse, à la différence de bon nombre de ses pairs.

Il préfère faire profil bas et s'habille souvent de façon décontractée, en jean et simple veste. Malgré ce look passe-partout, Sham Kar Wai est l'un des magnats les plus puissants de la mode. Fondateur et président de I.T Limited, il dirige un groupe qui possède des concept stores proposant de nombreuses marques (I.T, i.t, ete! et double-park) et toute une gamme de boutiques offrant une seule marque, plutôt confidentielle : Comme des Garçons, Gareth Pugh et Maison Martin Margiela. Le groupe pilote aussi dix marques, certaines sous licences, d'autres, seules propriétés de I.T Limited, comme b+ab, 5cm et Izzue, disponible depuis peu au Selfridges de Londres.

Sham Kar Wai se lance dans les affaires en 1988, avec un minuscule magasin de moins de 20 m² qui écoule des labels d'avant-garde comme Doc Martens, à Causeway Bay, le quartier shopping de Hong Kong. Les jeunes accrochent tout de suite, et ils constituent le futur cour de cible de I.T. Les années passant, I.T s'est forgé une très solide réputation grâce à des créateurs comme Gareth Pugh, Ann Demeulemeester ou Isabel Marant, marquant ainsi sa différence avec les grands magasins axés luxe de la ville, comme Lane Crawford et Joyce. (...).
Lu sur The business of fashion
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Loyers : nouveau coup dur pour la loi Duflot
Le Figaro économie : PSA sur une voie de plus en plus étroite
The Financial Times : L'Espagne retrouve le chemin de la croissance après deux ans
The Wall Street journal : La zone euro échoue à créer des liens

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