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jeudi 17 octobre 2013

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , jeudi 17 octobre 2013


 L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , jeudi 17 octobre 2013

                                                         ( Sources le MONDE )


Les Bourses mitigées après
l'accord sur la dette des USA
Les Bourses asiatiques saluaient jeudi matin la décision de la Chambre des représentants de relever le plafond de la dette des Etats-Unis, écartant ainsi le risque d'un défaut de paiement, mais les analystes soulignaient que l'accord n'était que provisoire. Les Bourses asiatiques avaient ouvert en hausse assez prononcée, mais les gains se sont ensuite effrités, Tokyo gagnant néanmoins 0,83 %. En Europe, les Bourses européennes ont ouvert en baisse. Après plusieurs semaines d'une éprouvante bataille politique, le Congrès américain a relevé mercredi soir le plafond de la dette du pays. La Chambre des représentants a adopté un texte qui écarte le risque d'un défaut de paiement – principale crainte des marchés – et que le président Barack Obama va promulguer dès que possible. Le compromis prévoit le relèvement du plafond de la dette jusqu'au 7 février, la réouverture totale jusqu'au 15 janvier des agences fédérales et la convocation d'une commission pour négocier un budget pour le reste de l'année 2014. "L'accord [passé au Sénat] n'est pas un remède à long terme, mais il suffit à ramener la confiance sur la dette américaine pour l'instant", a expliqué Kenichi Hirano, courtier chez Tachibana Securities cité par Dow Jones Newswires. "Cela permet aussi aux marchés de revenir 'à la normale', c'est-à-dire de se concentrer sur les performances des entreprises et les politiques publiques pour évaluer la valeur des actions", a-t-il ajouté. Les analystes de Phillip Futures notent que l'accord est "une mesure temporaire". "L'économie américaine et les marchés financiers seront donc face à la même situation de fermeture des administrations et de menace de défaut des paiements dans trois mois." Wall Street a clôturé en hausse mercredi, surfant sur l'espoir d'un accord arraché à la dernière minute à Washington : le Dow Jones a bondi de 1,36 % et le Nasdaq, de 1,20 %. (Lire)
La crise budgétaire aux Etats-Unis, qui s'est provisoirement refermée mercredi soir après deux semaines de paralysie, aura coûté plusieurs milliards de dollars au pays mais également affecté son leadership économique. En vigueur depuis le 1er octobre, la fermeture de certains services publics et la mise au chômage partiel de centaines de milliers de fonctionnaires vont ôter 0,6 point de pourcentage à la croissance économique américaine au quatrième trimestre, a calculé mercredi l'agence Standard & Poor's. La richesse produite aux Etats-Unis entre octobre et décembre aura donc été amputée de 24 milliards de dollars, assure l'agence de notation.
L'aide au développement amputée
Les cures d'austérité administrées au Sud européen ont contribué à amputer l'aide au développement consentie par l'UE, retombée en 2012 à son niveau de 2007, selon un rapport publié jeudi par un collectif d'ONG européennes. En 2012, les financements de l'UE au développement, de 50,6 milliards d'euros, ont représenté 0,39 % de son revenu national brut (RNB), en baisse de 4 % en un an, précise cette étude annuelle de Concord, qui regroupe 1 600 ONG européennes actives dans l'aide au développement. Concord épingle 19 Etats membres qui ont réduit ou fait stagner leurs contribution. Parmi eux, la France, qui recule à son niveau de 2005 avec une enveloppe réduite de 4 %. La carte des pays moins généreux recoupe celle des plus frappés par la crise de la dette : l'Espagne a ainsi amputé son aide de 49 %, l'Italie de 34 %, Chypre de 26 % et la Grèce de 17 %. Aucune embellie n'est à attendre pour 2013-2014, selon Concord, qui estime qu'au mieux l'aide atteindra 0,43 % du RNB. A ce rythme, il manquera 36 milliards d'euros pour que l'UE honore en 2015 l'engagement d'une contribution totale de 0,7 % de son RNB, qu'elle a contracté en 2005 dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement. 
Seuls le Danemark, le Luxembourg et la Suède ont déjà atteint, ou dépassé, l'objectif de 0,7 %, et ils doivent être rejoints par le Royaume-Uni en 2013, précise le rapport. "L'UE et les Etats membres doivent faire un effort substantiel" pour redresser la barre, "l'UE doit tenir ses promesses en dépit des difficultés économiques", a abondé le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs, en réagissant à ce rapport. "Les coupes (budgétaires) ne doivent pas coûter des vies", a-t-il insisté, rappelant toutefois que l'UE restait "le premier donateur du monde", fer de lance dans la lutte mondiale contre la pauvreté. 
Carrefour : le redressement s'accélère en France
Le groupe de distribution a signé un chiffre d'affaires en nette hausse en données comparables au troisième trimestre, marqué par une progression des ventes de tous ses formats en France. Le distributeur a vu son chiffre d'affaires (CA) totaliser 21,1 milliards d'euros, affichant une baisse de 1,3 % en données publiées mais en hausse de 2,7 % à taux de change constants et de 3,1 % à magasins comparables hors essence. Surtout, pour la première fois depuis plus de trois ans, Carrefour renoue avec la croissance à la fois dans ses hypermarchés (+ 3,0 %) et ses supermarchés (+ 2,7 %) en France, à données comparables hors essence. "L'image prix de Carrefour s'améliore et les ventes alimentaires dans les hypers affichent une hausse sur quatre trimestres d'affilée", a observé le directeur financier du groupe Pierre-Jean Sivignon. Au total, avec des formats de proximité également dans le vert (+ 5,9 %), les ventes en France, qui pèsent pour 40 % du CA du groupe, affichent une progression de 3,3 % (données comparables hors essence).
Les tendances s'améliorent en Europe du Sud, surtout en Espagne où les ventes donnent des "signes de stabilisation" aux dires du directeur financier avec un recul limité à 1,8 % en données comparables, tandis qu'en Ialie la baisse ralentit à 3,9 % grâce à des effets de base favorables. Le deuxième distributeur mondial derrière Wall-Mart signe aussi de solides performances au Brésil, son deuxième marché, avec des ventes en hausse de 8,8 %, et confirme sa progression en Chine, où les ventes progressent pour le 2e trimestre d'affilée.
Croissance plus faible en Allemagne
"Sans même attendre les décisions du futur gouvernement allemand, quatre grands instituts de conjoncture devaient publier, jeudi 17 octobre en fin de matinée, leurs traditionnelles prévisions économiques conjointes. Et, à première vue, la situation de l'Allemagne n'est pas rose. La croissance ne devrait atteindre que 0,4 % cette année, alors que les prévisions initiales misaient sur + 0,8 %"explique Frédéric Lemaître.
Pourtant, selon la presse allemande qui publie des extraits des prévisions jeudi, c'est le message inverse que les quatre instituts (l'IFO de Munich, le RWI d'Essen, l'IWH de Halle, le DIW de Berlin) veulent faire passer. L'Allemagne se trouve "à l'automne 2013 au début d'une reprise", assurent-ils.
TEXTOS
eBay : le distributeur en ligne américain a jeté un froid mercredi avec des prévisions décevantes pour la fin d'année, qui ont éclipsé une nouvelle progression de ses
résultats au troisième trimestre. Le groupe vise pour le quatrième trimestre,  particulièrement important dans le secteur en raison des ventes des fêtes de fin d'année, un bénéfice par action situé entre 79 et 81 cents et un
chiffre d'affaires de 4,5 à 4,6 milliards.
C'est une déception pour le marché, qui espérait jusqu'ici en moyenne un bénéfice de 83 cents, pour un chiffre d'affaires de 4,64 milliards. 
Armements : le ministre de la défense brésilien a fait part à la Russie de son intérêt pour développer des avions de combat d'ultime génération, alors que son pays a lancé un appel
d'offres pour 36 appareils pour lequel la France et les Etats-Unis sont en lice.
IBM : le géant informatique américain a choqué le marché mercredi avec un recul imprévu de son CA au troisième trimestre, très sensible en Asie et sur l'important marché chinois.
Nestlé : le chiffre d'affaires du groupe suisse, numéro un mondial de l'agroalimentaire, a progressé de 4 % sur les 9 premiers mois de 2013, à 68,4 milliards de francs suisses (57 milliards d'euros), selon un communiqué jeudi.
Energie nucléaire : L'accord entre le gouvernement britannique et EDF pour la construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR en Angleterre sera officialisé lundi, a rapporté le FTPar ailleurs, Londres va donner son feu vert à des participations de sociétés chinoises, y compris majoritaires, dans des projets nucléaires au Royaume-Uni, a  annoncé jeudi le ministre des finances, George Osborne, en visite en Chine. 
CDC : la Caisse des dépôts (CDC) a vu son bénéfice net bondir de 169 % au premier semestre, profitant de l'amélioration de sa performance opérationnelle et de l'absence d'éléments exceptionnels qui avaient plombé son résultat l'an dernier à même époque.
Dassault Aviation :le groupe a réalisé un CA en hausse de 29 % à 762 millions d'€ au 3e trimestre. Il rappelle prévoir la livraison d'environ 70 Falcon et 11 Rafale. Il table en outre sur un CA 2013"supérieur à celui de 2012". "Les événements aux Etats-Unis (shutdown) pourraient cependant remettre en cause ces prévisions", a-t-il expliqué jeudi.
Commerce : le PM canadien se rendra à Bruxelles jeudi en vue de conclure l'accord de libre-échange que le Canada et l'Union européenne négocient
depuis plus de 4 ans.
ÉTUDES
FRANCE
Les finances publiques locales
Source : Cour des comptes.
MÉDIAS / DIVERTISSEMENTS / LOISIRS
Tourisme : une place de leader à reconquérir
Source : Sénat.
TRAVAIL
La formation des adultes - Un accès plus fréquent pour les jeunes, les salariés des grandes entreprises et les plus diplômés
Source : Insee.
EUROPE
La banque centrale européenne à l'âge de l'union bancaire
Source : Bruegel.

+ 6,2 %
Les investissements directs étrangers (IDE) en Chine ont augmenté de 6,2 % en un an au cours des neuf premiers mois de 2013, reflétant le récent regain de vigueur de l'économie, selon des chiffres officiels publiés jeudi. Les IDE dans le pays ont représenté 88,6 milliards de dollars pour la période allant de janvier à septembre inclus, a précisé le ministère du commerce chinois dans un communiqué. Pour le seul mois de septembre, les IDE ont grimpé de 4,9 %, à 8,84 milliards de dollars, marquant une nette accélération par rapport au mois précédent. Ils étaient restés quasi stables sur un an en août (+ 0,62 %), et avaient augmenté de 24,13 % en juillet. Pour la période janvier-septembre, les investissements des pays membres de l'Union européenne en Chine ont progressé de 23 %, à 5,94 milliards de dollars, tandis que les américains ont augmenté de 21,3 % à 2,9 milliards. Ceux provenant d'un groupe de dix pays ou régions d'Asie comprenant Hongkong, Taïwan, le Japon et Singapour – qui représentent la plus large part des investissements en Chine – ont progressé plus modérément, de 7,5 % à 76,3 milliards de dollars. De leur côté, pour les neuf premiers mois de l'année, les investissements chinois réalisés à l'étranger dans des secteurs non financiers ont gonflé de 17,4 %, à 61,64 milliards de dollars. Leur montant a cependant baissé de 45,5 % vers le Japon et de 11,7 % vers Hongkong.

CAC 40

12:13 17/10/20134 222,91 - 0,49 %
Intraday
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PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 CARREFOUR  27,350  + 2,01 % 
 L'OREAL  123,600  + 1,19 % 
 DANONE  52,200  + 0,71 % 
 EDF  25,610  + 0,71 % 
 AIR LIQUIDE  100,900  + 0,65 % 
 SAINT-GOBAIN  37,195  - 2,03 % 
 VALLOUREC  42,640  - 2,18 % 
 ORANGE (EX-FRANCE TELE  10,215  - 2,25 % 
 VEOLIA ENVIRONNEMENT  13,510  - 2,88 % 
 GDF SUEZ  18,685  - 3,31 % 
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VALEUR DU JOUR

Carrefour

11:58 17/10/201327,350 € + 2,01 %
Intraday
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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h12  1,3626  + 0,67 % 
 PETROLE  11h03  109,93  - 0,84 % 
 OR  15h16  1 273,50  + 0,24 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40  12h13  4 223,15  - 0,48 % 
 DJ30  16h02  15 373,77  + 1,36 % 
BLOG
Choc de compétitivité ou de complexité ?

Le CICE était censé stimuler la compétitivité des entreprises françaises, notamment industrielles et exportatrices. Le diagnostic établi par Louis Gallois était imparable : pour innover, exporter et investir, il fallait rétablir les marges des entreprises et donc alléger le coût du travail par un transfert des charges sociales patronales vers une assiette de taxation plus large comme la CSG ou la TVA.

À l'arrivée le CICE n'annule pas les hausses d'impôt décidées en 2011/2013 (30 milliards d'euros de mesures nouvelles), manque partiellement son objectif de promotion de l'industrie à cause des salaires pris en compte (entre 1 et 2,5 fois le SMIC) et n'évite pas la création d'un impôt nouveau, la surtaxe sur l'IS comme substitut à la taxe sur l'excédent brut d'exploitation. Ainsi plus une entreprise innove, investit et rémunère bien ses salariés et plus sa taxation est relativement alourdie. Une mesure qui devait traiter la question de la compétitivité aggrave le problème puisqu'elle désincite à la montée en gamme et qu'elle ne contribue que faiblement à la baisse des coûts.
Enfin, présenté comme simple et d'effet immédiat, le CICE se transforme par sa complexité pratique en arme de désincitation massive pour PME. Comment le carosse a-t-il été transformé en citrouille ? Le récit mérite d'être conté.

Au départ il y a la volonté dans l'équipe de campagne de François Hollande de trouver une mesure simple, ciblée sur le secteur exposé et sur l'industrie, permettant de mettre en œuvre une stratégie de réindustrialisation. La baisse des charges patronales compensée par la TVA sociale ayant été écartée car décidée dans les derniers jours du quinquennat Sarkozy, les conseillers de Hollande s'orientent vers une mesure d'élargissement des baisses de charge pour les salaires compris entre 1,6 et 3,5 SMIC. L'idée est qu'une telle mesure, même si elle n'est pas ciblée sur l'industrie, permet d'alléger sensiblement le coût des emplois qualifiés de l'industrie. Elle rompt, en tous cas, avec la préférence pour l'exonération de charges des emplois non qualifiés.
Parvenu au pouvoir François Hollande entame sa séquence de redressement budgétaire en taxant très lourdement les entreprises et les ménages et, conformément à son engagement, il abolit la TVA sociale...


Lu sur Telos

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Etats-Unis, Europe : la malédiction de la dette
Le Figaro Economie : Le gouvernement au secours de la Bretagne
The Wall Street Journal : Dette américaine : accord in extremis au Sénat
Financial Times : KPN : le milliardaire mexicain Carlos Slim admet sa défaite

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