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samedi 19 octobre 2013

Le gouvernement impose la modification de la convention collective du cinéma sous la pression des producteurs

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Le gouvernement impose la modification de la convention collective du cinéma sous la pression des producteurs

convention collective nationale de la production cinématographique
s'informerLe 1er juillet 2013 le ministère du Travail publiait l’arrêté d’extension de la Convention collective nationale de la production cinématographique. Cette convention, avait été approuvé par l’ensemble des syndicats de salariés, à l’exception de la CFDT, et l’API (syndicat de producteurs).
Les opposants à la convention (les producteurs non signataires) après une violente campagne largement médiatisée, exigeaient alors un avenant de révision.
Le gouvernement brandissait la menace d’un arrêté ministériel annulant l’arrêté d’extension si les syndicats ne le signaient pas.
Le 8 octobre le syndicat autonome des techniciens (SNTPCT) et l’ensemble des organisations patronales de producteurs (APC, UPF, SPI, AFPF, API) adoptaient l’avenant. La fédération CGT du spectacle après discussions internes, signait à son tour − le syndicat CGT des techniciens et ouvriers (SPIAC-CGT) étant pour.
Le syndicat des réalisateurs CGT (SFR-CGT) s’est opposé à cette signature, car l’avenant découpe la production en trois catégories alors que la convention s’appliquait initialement à tous. Les films d’un budget supérieur à 3,8 millions restent dans la convention, entre 1,2 et 3,7 millions ils sont couverts par la convention mais les salaires sont minorés de 14 à 51% selon les postes ; enfin les films d’un budget inférieur à 1,2 million sont en dehors et le salaire minimum reste le SMIC.
Au total, pour 41% des films la grille des salaires ne s’appliquera pas. Le SFR-CGT déclarait le 14 octobre qu’il «n’aura de cesse que ce salaire minimum, et les droits sociaux qu’il entraîne, soit appliqué à tous les réalisateurs de tous les films ».
                                                                          

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