| Les Bourses font peu de cas du "shutdown", pour l'instant |
| Seule Wall Street apparaît réellement tracassée par l'absence d'accord sur le budget américain. La Bourse de New York a terminé dans le rouge hier, le Dow Jones a perdu 0,39 % et le Nasdaq 0,08 %. En Europe, les Bourses de Londres et Francfort s'inscrivaient en revanche en hausse ce matin, malgré le blocage budgétaire aux Etats-Unis. Les chefs de file du Congrès ont quitté hier une réunion avec Barack Obama en constatant une nouvelle fois leurs désaccords, tandis que le président s'est dit "exaspéré" par l'impasse qui a entraîné une fermeture partielle des administrations centrales depuis mardi. "Du côté des bonnes nouvelles, nous n'avons au moins plus de soucis à nous faire au sujet du feuilleton joué en Italie" alors que Silvio Berlusconi a dû capituler devant la fronde au sein de son parti, se retrouvant contraint de voter la confiance au gouvernement d'Enrico Letta, s'est félicité Michael Hewson de CMC Markets. Moody's a, de son côté, salué l'issue positive du vote de confiance du gouvernement italien, mais noté que l'exécutif demeurait "fragile" à Rome et que son objectif de déficit public serait probablement manqué cette année. Moins optimiste, la Bourse de Paris était dans l'expectative dans les premiers échanges, choisissant l'attentisme. En Asie, celle de Hongkong a clôturé la séance de jeudi en hausse de 1 %, encouragée par de bons indicateurs chinois qui ont pesé plus lourd dans les échanges que le blocage budgétaire américain. La Bourse de Shanghaï est fermée toute la semaine. |
| La paralysie budgétaire aux Etats-Unis n'a pour l'heure qu'un impact "bénin" sur les marchés financiers, note le FMI, mais l'impasse pourrait à terme conduire à un resserrement du crédit en raison de "l'incertitude". |
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| Nouvelle baisse des prix alimentaires |
| Les prix alimentaires ont continué de baisser en septembre pour le cinquième mois de suite, grâce au repli important des prix des céréales, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). L'indice de la FAO, calculé sur un panier moyen de denrées de base, a baissé en septembre de 1 % par rapport à août, pour s'établir à 199,1 points. Les prix des céréales ont encore reculé de 6 % en septembre (et de 25 % sur un an), le "signe de perspectives d'approvisionnement globalement favorables, notamment pour le maïs et le riz", commente la FAO. Pour le blé, les prix sont stables sur un mois"compte tenu de la forte demande et des perspectives de production moins bonnes dans les pays de l'hémisphère Sud". Les autres catégories de produits sont, en revanche, stables ou en hausse, à l'image du sucre, qui a progressé pour le deuxième mois d'affilée (+ 1,8 %). |
| Seuls les prix des huiles et matières grasses ne bougent pratiquement pas. |
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| Le coût des nouveaux rythmes scolaires continue de faire débat |
| Le ministre de l'éducation, Vincent Peillon, a assuré ce matin qu'il n'avait "pas d'inquiétude"sur le financement de la réforme des rythmes scolaires, que des maires craignent de voir peser sur le budget de leur commune en 2014. L'Association des maires de France, qui réunit des édiles de différents bords politiques, a réclamé"une remise à plat" du "financement de la réforme", dont le coût "ne peut être supporté par les communes". Les élus locaux n'ont pas contesté la pertinence de la réforme. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, qui demande son report, a ironisé à propos de la "taxe Peillon", qui pèsera, selon lui, sur les collectivités locales pour financer les activités périscolaires qu'elle a mises en place. Pour appliquer la semaine de quatre jours et demi, au lieu de quatre, l'Etat a mis à disposition des communes "un fonds d'amorçage"doté de 250 millions d'euros. Mais M. Peillon, interrogé à plusieurs reprises ces derniers jours, n'a jamais affirmé clairement que ce fond serait pérennisé. |
| Les deux tiers des écoles d'Aubervilliers, soit 21 établissements, étaient fermées aujourd'hui en raison d'une grève des enseignants contre la réforme, mise en œuvre dès cette année dans cette ville de Seine-Saint-Denis. |
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| Moody's abaisse la perspective de la note du Brésil |
| L'agence de notation Moody's a abaissé de "positive" à "stable" la perspective de la note du Brésil. Elle est actuellement à "Baa2", en raison notamment de la persistance du ralentissement de la croissance du pays. Moody's relève en particulier que le pays devrait connaître une croissance modeste de son économie pour 2013 et 2014, avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de tout juste 2 % pour ces deux années.Une perspective "stable" chez Moody's signifie que l'agence n'envisage pas d'abaisser ou relever la note dans un délai de deux ans. |
| Le géant brésilien, septième économie mondiale, pâtit de son étatisme et doit entreprendre des réformes structurelles, selon des analystes internationaux interrogés par l'AFP. |
| TEXTOS |
BP : le géant pétrolier
a obtenu gain de cause de la part de la justice américaine au sujet des indemnisations liées à la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique, une décision qui pourrait lui permettre d'économiser plusieurs milliards de dollars.
EasyJet : la compagnie aérienne britannique à bas coût a indiqué ce matin s'attendre à un bénéfice net dans le haut de la fourchette de sa précédente prévision, entre 470 et 480 millions de livres (entre 562 et 574 millions d'euros), une très nette hausse par rapport aux 317 millions de livres de l'exercice précédent.
A lire dans le cahier "Eco & Entreprises" aujourd'hui :entretien avec Alain Dinin, "On livre les propriétaires à la vindicte populaire". Le PDG du promoteur Nexity estime que la future loi ALUR aggravera la situation de l'immobilier.
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Bonduelle : le groupe agroalimentaire table sur une poursuite de sa croissance en 2013/14 après un bond de
11,5 % de son bénéfice net et une rentabilité opérationnelle record au cours de son exercice décalé 2012-2013.
Budget : le quatrième régiment de dragons de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) sera dissous en 2014 dans le cadre de la loi de programmation militaire. Quatre sites de l'armée de l'air sont par ailleurs touchés par les restructurations prévues par la LPM.
23 500 suppressions de poste supplémentaires au ministère de la défense devraient notamment avoir lieu d'ici à 2019.
Zone euro : l'activité privée a continué de progresser en septembre, l'indice PMI composite atteignant son plus haut niveau en plus de deux ans, soutenu notamment par la vigueur du secteur des services, selon le cabinet Markit qui publie cet indicateur. L'indice s'est établi à 52,2 contre 51,5 en août, selon une seconde estimation.
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| "Pour moi, la politique monétaire devrait s'en tenir à une très lente réduction de l'assouplissement monétaire au cours des prochaines années" |
| Déclaration du président de l'antenne régionale de la Réserve fédérale à Boston, Eric Rosengen, qui observe que l'économie américaine "a ralenti en juin" et qu'il existe des "risques de dégradation", notamment du fait de la cessation d'activité de l'Etat fédéral. "Les inquiétudes au sujet d'une austérité budgétaire malvenue, ici comme à l'étranger, ainsi que la possibilité de nouveaux problèmes en Europe, pourraient empêcher la Fed d'atteindre son double objectif sur l'emploi et l'inflation jusqu'en 2016", a-t-il ajouté. |
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| BLOG |
| Déconvenues des industriels dans les pays émergents |
Le problème avec les eldorados, c'est qu'un jour ils ne le sont plus. Les communiqués des groupes du CAC 40, comme des autres grandes entreprises internationales, étaient truffés depuis quelques années du qualificatif magique "émergent" (pour les pays ou les marchés).
Il y a fort à parier que cette occurrence va se faire plus discrète dans les prochains mois. Car l'accès de faiblesse monétaire de quelques grands pays comme l'Inde ou le Brésil commence à faire sentir ses effets sonnants et trébuchants.
Unilever, le numéro deux mondial des produits de grande consommation, a averti lundi 30 septembre, que le ralentissement de la croissance observé dans les pays émergents "s'est accéléré" au troisième trimestre. Pour le fabricant de produits d'entretien (Omo, Cif, etc.) de toilette (Dove, Axe, etc.) et alimentaires (Lipton, Ben & Jerry's, etc.), ce ralentissement est lourd de conséquences puisqu'il avait justement été ces dernières années, le plus offensif sur les marchés émergents.
Le groupe anglo-néerlandais a réalisé, en 2012,
57 % de ses ventes dans ces pays à forte croissance. C'est ainsi qu'il est parvenu à conjurer la crise dans laquelle l'Europe s'enfonçait doucement et à croître plus rapidement que Procter & Gamble, le numéro un mondial. |
| Lu sur Pertes & Profits, un blog du Monde.fr |
| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Immobilier : ces mesures qui bloquent le marché |
| Le Figaro Economie : Couvre-feu pour les supérettes à 21 heures |
| The Wall Street Journal : Letta s'accroche mais les défis demeurent |
| The Financial Times : Berlusconi fait demi-tour et soutien la coalition |
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