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mercredi 23 octobre 2013

Cote de popularité des politiques en septembre 2013

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Mis à jour le 08/10/13 14:10
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Cote de popularité des politiques en septembre 2013


Cote de popularité des politiquesManuel Valls semble sortir gagnant de la séquence mouvementée du gouvernement fin septembre. Entre une majorité impuissante et une opposition inaudible, Marine Le Pen pénètre dans la brèche.

La personnalité du mois: Manuel Valls


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Manuel Valls. © Flickr PS

La même personnalité à la une pour le deuxième mois consécutif. Après un été tonitruant, Manuel Valls a encore cristallisé les attentions en septembre. Fidèle à son modèle - un Nicolas Sarkozy qui donnait le tempo médiatique quand il était à l'Intérieur - et à sa ligne – une politique cataloguée "de droite" dans un gouvernement de gauche -, le socialiste continue de se démarquer nettement du reste de la classe politique. De la criminalité à Marseille au bijoutier de Nice, le ministre a conservé ses habits de pompier tout au long du mois de septembre, jouant toujours sa partition de la fermeté. La polémique sur les Roms qui, selon lui, ne feraient pas "d'effort pour s'intégrer", l'aura tout de même contraint à revenir sur ses propos. Mais le sévère recadrage de l'Elysée et de Matignon sera sans doute un moindre mal pour celui qui joue la carte du rebelle, dévoué corps et âme au peuple, face à un gouvernement de plus en plus impopulaire. Valls gagne 13,6 points et 11 places en septembre, signant la plus forte progression du classement.

Exécutif : exécuté ?


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François Hollande et Jean-Marc Ayrault. © Linternaute.com

La catastrophe continue pour François Hollande en septembre. Le chef de l'Etat perd encore 1,3 point et 6 places dans votre classement avoisinant le seuil critique des 10 % d'opinions favorables. François Hollande, qu'on dit de plus en plus "renfrogné", semble toujours embourbé dans les couacs de son gouvernement et parfois au-delà. Les contradictions de Jean-Marc Ayrault sur la "pause fiscale" et le duel Valls-Duflot sur les Roms ne suffisaient pas : il a fallu que Pôle emploi se trompe dans le calcul des chiffres du chômage, la seule vraie bonne nouvelle de cette séquence. A Matignon, Jean-Marc Ayrault semble pourtant mieux s'en sortir à la rentrée malgré des réformes qui, toujours, font des mécontents (conférence environnementale, rythmes scolaires, réforme des retraites, budget 2014).... Le Premier ministre se stabilise avec 0,66 point en plus et gagne une petite place au classement.

Le classement complet



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