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mercredi 16 octobre 2013

Ce matin en bref , mercredi 16 octobre 2013

http://parti-ouvrier-independant.fr

                           

                                                   ce matin en bref
♦  Etats-Unis : il ne reste que quelques heures avant le défaut de paiement ; un compromis d’urgence pour assurer le fonctionnement de l’Etat fédéral et du service de la dette (un compromis qui se réduisait finalement à couvrir la situation jusqu’au 15 décembre) a capoté face au blocage des élus Tea Party.
♦ Italie : le gouvernement Letta a présenté hier un projet de budget prévoyant une baisse de 5,6 milliards d’euros de la fiscalité des entreprises, des coupes dans les dépenses publiques, des ventes de biens publics et des privatisations. Objectif : payer les intérêts d’une dette de quelques 2060 milliards d’euros, à un taux très fort que le "marché" fixait il y a peu à 4,7%.
♦ Portugal : le gouvernement vient d’annoncer 3,9 milliards d’euros de coupes budgétaires en application des directives de la troïka. Les traitements des fonctionnaires supérieurs à 600 euros par mois seront amputés de 2,5% à 12%. Ces mesures s’ajoutent aux précédentes dont la réduction de 10% des retraites des fonctionnaires supérieures à 600€. Parallèlement les marchés financiers se rémunèrent au taux de 6,2% sur la dette publique du pays.
♦ Irlande : nouveau budget d’austérité comportant 2,5 milliards d’euros de coupes budgétaires et de hausses d’impôts. En revanche le gouvernement a rassuré les capitalistes : le gouvernement ne touchera pas au faible taux (12,5%) de l’impôt sur les sociétés.
♦ France : les syndicats de France Télévisions exigent le retrait du plan de suppressions de postes et de départs volontaires présenté par la direction – 361 postes dont 90 de journalistes.
♦ Un millier de salariés d’Alcatel ont manifesté hier contre le plan de suppression de 900 postes de travail. Berger (CFDT), rappelant que son organisation est majoritaire dans cette entreprise, a demandé que "le gouvernement et Alcatel mettent tout en oeuvre pour baisser les suppressions de postes".
♦ Diplômes : les entreprises et les branches doivent devenir "coconcepteurs" des diplômes et "coévaluateurs des programmes", "ça marche déjà dans certaines branches" mais "pas partout", beaucoup d’entreprises "n’ont pas les formations dont elles auraient besoin", a déclaré hier à la presse Mme Poivey, responsable de la formation au Medef.

                                                            

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