Berger (CFDT) traite l’orientation de la CGT et de FO de "syndicalisme des mains vides"
Hier mercredi, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, en déplacement en Normandie, à l’usine Renault Cléon, a qualifié de « postures » les manifestations syndicales GGT, FO, FSU et Solidaires du 15 octobre contre le vote de la réforme des retraites à l’assemblée nationale. Elles illustrent, a-t-il dit, « une crise de responsabilité » qui « mène à la désespérance […] et nous emmène dans le mur ».
Il avait déjà assuré le 10 octobre que « la réforme des retraites ne fait pas débat à la CFDT ». Il oppose ainsi, selon ses propres mots, « au syndicalisme des mains vides » de la CGT et de FO, « le syndicalisme d’engagement » de sa confédération.
Dans la logique de la signature par la CFDT de l’Accord interprofessionnel du 11 janvier 2013, refusé par la CGT et FO, M. Berger a pu ajouter : « L’engagement de la CFDT s’exprime aussi par la signature d’accords de compétitivité ».
La veille, au cours de la manifestation des employés d’Alcatel menacés de 1800 licenciements en France, entreprise où son syndicat est majoritaire, il s’était contenté de demander que « le gouvernement et Alcatel mettent tout en œuvre pour baisser les suppressions de postes », alors que le patron de la CGT, Thierry Lepaon disait « les suppressions d’emploi ne sont pas acceptables. Il va falloir que le gouvernement entende les salariés » et « trouver des solutions pour que les salariés gardent leur emploi. »
Catégories: SYNDICATS
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