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mardi 22 octobre 2013

à lire sur Libération , mardi 22 octobre 2013

                                                                
L'actualité du  mardi 22/10/2013
                                                                   
La UNE

                                                                                                              
       
Le succès de Gravity depuis sa sortie, il y a trois semaines aux Etats-Unis, est une bonne nouvelle pour ceux qui se réjouissent qu’il n’y ait pas d’incompatibilité fatale entre film d’auteur (assurément Gravity en est un) et film très grand public. Un triomphe d’autant plus sidérant que Gravity prend à revers les arcanes du film «à faire sauter le quartier» (en hollywoodien : blockbuster). Pas de poursuites en bagnoles, aucune destruction massive, pas la queue d’un Noir gay de gauche et surtout aucun superhéros capable d’empapaouter les aliens (et sauver l’Amérique) par le seul pouvoir de son hyper regard. La systématicité de ce contre-emploi peut être évidemment lue comme une nouvelle machination de la machine hollywoodienne qui, comme toute entreprise capitaliste, n’avance et ne vainc qu’en se détraquant. Mais il y a dans Gravity une autre passion qui fédère au-delà de l’économie de marché. Plutôt que l’horreur du vide, l’angoisse du trop plein qui est notre lot commun de Terriens de plus en plus à l’étroit sur une planète en voie de surpopulation. La leçon funèbre de Gravity, c’est que, sur Terre comme au ciel, l’espace est saturé et que ça fait très mal de s’y déplacer. Qui plus est sans l’ombre d’un out of space, d’un ailleurs réparateur. «La nature ne fait pas de saut.»La formule de Leibniz peut servir de sous-titre à Gravity où, comme chez le philosophe, prolongé par les théoriciens de la relativité, le vide est impossible. Ce qui peut être considéré, to be or not to be, comme le comble de l’angoisse intersidérale. Où sauter quand il n’y a plus de trou ?

Immigration : RESF se dit floué par la gauche
Manifestation organisée le 15mai par RESF (Réseau Education sans frontières) devant la préfecture de Bobigny (Seine-Saint-Denis), pour obtenir la régularisation de 36 jeunes majeurs scolarisés.RÉCITAu-delà du cas Léonarda, l’association dénonce le fond de la politique de Manuel Valls.
Barack Obama le 30 septembre à la Maison Blanche.NSA : Hollande dit à Obama sa «profonde réprobation»
La Maison Blanche a estimé plus tôt lundi, dans l'affaire d'espionnage sur les conversations téléphoniques françaises, que les Etats-Unis entretenaient «évidemment des relations très importantes avec la France, l’un de nos alliés les plus proches».
Manifestation de soutien à Snowden devant l'ambassade américaine de Kiev.
ÉDITION ABONNÉS
La surveillance entre alliés, mode d’emploi
DÉCRYPTAGELe pic d’interception des échanges est intervenu, en décembre, en pleine négociation de l’accord de libre-échange transatlantique.


Sandra Bullock.Hollywood empreint de «Gravity»
Plébiscité aux Etats-Unis, ce blockbuster d’avant-garde, qui sort demain en France, semble d’ores et déjà contraindre les studios à fléchir leur ligne artistique.
La carte de presse de Robert Capa, faite à Barcelone en 1935 et retrouvée dans la «valise mexicaine» présentée aux Rencontres d'Arles en 2011, qui rassemblait le travail du photographe, de sa femme Gerda Taro et de David Seymour pendant la Guerre d'Espagne.Robert Capa prend la parole
EXCLUUne interview donnée par le photojournaliste en 1947 à la radio américaine a été retrouvée. C'est la seule archive connue où il s'exprime, revenant sur ses débuts et ses images marquantes. «Libération» en diffuse deux extraits en exclusivité française.
Soldat américain, le 16 juin 1944 à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans la Manche.Robert Capa, mythe déclencheur
L’icône romantique, incarnation du photojournalisme de guerre, est née il y a cent ans.
Une jeune victime d'une attaque de drone au Nord-Waziristan soignée à Peshawar en novembre 2012.Au Waziristan, la terreur des drones
AU RAPPORTAmnesty International a enquêté sur les attaques de drones américains au Pakistan, censés cibler les talibans mais qui tuent aussi de nombreux civils en toute impunité.
Un policier tente de réguler la circulation en plein smog, à Harbin, le 21 octobre.En Chine, Harbin toujours paralysé par le smog
La grande ville du Nord chinois et ses dix millions d'habitants étouffent depuis trois jours sous une nappe de pollution, causée par le redémarrage du chauffage public.
Des Juifs ultra-orthodox en campagne pour le parti Bnei Torah à la veille des élections municipales en Israël, le 21 octobre à Jérusalem.Municipales sans enthousiasme en Israël
Les allégations de corruption portant sur de nombreuses municipalités devraient peser sur la participation.
Thierry Thuillier le 27 février 2013 au siège du groupe France Télévisions à Paris.
ÉDITION ABONNÉS
Tant que Thuillier, t’as qu’à diriger France 2
Valse. Déjà directeur de l’information de France Télévisions, le journaliste est nommé à la tête de la Deux dont Philippe Vilamitjana a été débarqué.
Le baiser volé, une agression comme les autresLe baiser volé, une agression comme les autres
VU SUR LE WEBDans une vidéo, un animateur de NRJ se met en scène abordant des jeunes femmes, allant jusqu'à les forcer à l'embrasser pour montrer qu'on peut draguer facilement. Une «blague» qui n'amuse pas beaucoup.
Football France UkraineMondial 2014 : «Avec l'Ukraine, ça va être tendu»
VIDÉOL'équipe de France de football devra affronter l’Ukraine pour son barrage de qualifications pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. Grégory Schneider, journaliste à «Libération», analyse les chances pour les Bleus de l'emporter.


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