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jeudi 29 août 2013

Rien n'impliquerait directement Assad dans l'attaque chimique

Rien n'impliquerait directement Assad dans l'attaque chimique




WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis et leurs alliés n'ont aucune preuve que le président Bachar al Assad ait personnellement ordonné l'attaque chimique du 21 août sur une zone rebelle de la banlieue de Damas, ont déclaré jeudi des responsables des services de sécurité américains.
Mais il ne fait guère de doute que cette attaque, qui aurait fait des centaines de morts, a été menée par les gouvernementaux et le régime en porte donc la responsabilité, ajoutent-ils.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel et l'amiral James A. Winnefeld Jr, vice-président de l'état-major interarmes, devaient informer à partir de ce jeudi 18h00 (22h00 GMT), lors d'une conférence téléphonique, les dirigeants du Congrès de la situation en Syrie et des éléments recueillis par les services de renseignement.
Marie Harf, porte-parole du département d'Etat, a affirmé mercredi que seul le régime syrien disposait des moyens de mener l'attaque "massive et à grande échelle" du 21 août.
"Les Etats-Unis, en fin de compte, tiennent donc le président Assad pour responsable de l'utilisation d'armes chimiques par son régime contre son propre peuple, d'où que soient venus les ordres", a-t-elle souligné.
Selon des sources proches des services de renseignement américains, la décision de recourir aux armes chimiques pourrait avoir été prise par un commandant militaire sur le terrain, sans qu'il y ait eu un ordre formel venu du gouvernement.
Les communications entre le haut commandement de l'armée syrienne et la ligne de front qui ont été interceptées après l'attaque ne mettent pas clairement en cause Assad ou son entourage, ajoute-t-on de même source.

Mark Hosenball et Patricia Zengerle; Guy Kerivel pour le service français

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