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lundi 29 juillet 2013

La démocratie est-elle enchaînée face à la finance ? un article de Paul JORION

à lire sur le blog de Paul JORION

         La démocratie est-elle enchaînée face à la finance ?

28 JUILLET 2013 par PAUL JORION | 
Ma communication au Colloque international LA DÉMOCRATIE ENRAYÉE ? à l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, le 31 mai 2013.
L’anthropologie sociale britannique dont j’ai eu l’honneur à une époque d’être l’un des représentants, et dont je défends toujours les valeurs méthodologiques faites d’une combinaison équilibrée de rigueur et de bon sens aristotélicien, demande que quand il est question des phénomènes relevant de l’humain, une explication, pour mériter ce nom, doit pouvoir rendre compte des faits observés aussi bien en termes de personnes, d’acteurs humains composant les sociétés auxquelles nous appartenons, qu’en termes d’institutions procurant à ces sociétés humaines le cadre au sein duquel elles peuvent fonctionner, en assurant autant que faire se peut le bonheur de leurs membres.
De même que le comportement des abeilles explique la structure hexagonale des alvéoles composant les rayons en raison de la manière dont elles les ont construits, assemblées en grand nombre et battant simultanément des ailes, et explique ensuite celle de la ruche toute entière, c’est celle-ci qui en vient à expliquer, par un effet en retour, ce que sont précisément les abeilles. L’activité des hommes, qu’elle soit routinière, d’ordre réflexe, ou bien délibérée, déterminée par un calcul mené à son aboutissement, explique la forme qu’ont prises les institutions humaines. Le comportement des êtres humains s’explique ici aussi, en retour, par la manière dont sont faites ces institutions. Le rapport entre les deux est dialectique : sous la forme d’une détermination réciproque où les individus vivent leurs institutions comme un sentiment qu’ils éprouvent, et ce sont ces sentiments qui, en réaction à la manière dont les institutions les modèlent, remontent ensuite, de l’individu à la structure, en s’agrégeant pour définir la dynamique qui exercera sur ces institutions une contrainte et les fera évoluer de manière à ce que s’efface toute pression inacceptable qui se sera exprimée comme insatisfaction éprouvée ou comme ressentiment, c’est-à-dire en tant que « sentiment ».....
Pour lire la suite,cliquer sur le lien ci-contre ---> http://www.pauljorion.com

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