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vendredi 28 juin 2013

L'ECONOMIE à mi-journée ,le vendredi 28 juin 2013



       L'ECONOMIE à mi-journée ,le vendredi 28 juin 2013 

                                                                 ( source le Monde )


Accord sur le budget de l'UE et contre le chômage des jeunes
Les dirigeants de l'Union européenne se sont mis d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles sur les modalités d'un plan de lutte contre le chômage des jeunes et de mesures pour faciliter le financement des PME. Ce Conseil européen a également validé l'accord conclu dans la matinée entre ses négociateurs et le Parlement européen sur le cadre budgétaire de l'Union européenne pour 2014-2020, malgré un ultime débat sur le "rabais" britannique. La France s'est pour sa part félicitée d'avoir obtenu une réécriture de la recommandation de la Commission européenne sur les réformes structurelles à entreprendre, en particulier pour assurer l'équilibre du système de retraites. Les Vingt-Sept ont accepté de concentrer sur 2014 et 2015 6 milliards d'euros de crédits budgétaires européens initialement prévus pour sept ans, afin de financer un mécanisme garantissant à de jeunes chômeurs européens de retrouver un emploi, un stage, une formation ou un apprentissage. Selon la Commission européenne, le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 23,5 % en Europe - six millions de personnes. Experts et économistes jugent l'enveloppe de 6 milliards d'euros très insuffisante. Pour répondre à cette objection, les dirigeants de l'Union européenne ont décidé qu'elle pourrait être complétée, au-delà de 2015, par des crédits dégagés grâce à la flexibilité introduite dans la gestion des lignes budgétaires de l'Union. "La flexibilité signifie qu'il y aura substantiellement plus d'argent disponible que les 6 milliards", a dit à la presse le président du Conseil, Herman Van Rompuy, qui a évalué la totalité des sommes ainsi disponibles à 8 milliards d'euros.
Le plan européen d'au moins 6 milliards d'euros contre le chômage des jeunes bénéficiera à 300 000 personnes en France pour un montant de 600 millions d'euros sur deux ans, a annoncé le président François Hollande.
Hollande : "tenir" la dépense... et ses promesses
François Hollande a promis vendredi de "tenir" la dépense de l'Etat en France pour empêcher un dérapage des déficits publics, après la publication par la Cour des comptes d'un rapport mettant en garde le gouvernement contre tout relâchement.
Selon la Cour, l'atonie de la croissance économique risque en effet de placer le déficit public français aux alentours de 4,0 % fin 2013 au lieu des 3,7 % prévus par le gouvernement."Qu'est-ce que nous avons à faire compte tenu de cette perspective ?", a demandé François Hollande. "D'abord tout faire pour qu'il y ait plus de croissance au second semestre." "Mais ce que doit faire la France dans l'année 2013, c'est tenir la dépense publique", a-t-il ajouté. "La dépense 2013 doit être strictement égale pour l'Etat à la dépense 2012." Il a rappelé que les lettres-plafonds adressées aux ministres dans le cadre de la préparation du budget 2014 prévoyaient 1,5 milliard d'euros de dépenses de moins qu'en 2013 l'an prochain. Il a cependant assuré qu'il n'y aurait pas de prélèvements supplémentaires pour 2013. 
Concernant les pistes évoquées par la Cour des comptes, il a jugé certaines d'entres elles "tout à fait pertinentes", mais fait part de sa réserve sur la question de l'indexation des prestations sociales. "C'est un sujet sensible, a-t-il reconnu. Il faut regarder toutes les économies avant d'aller demander aux plus modestes de participer plus substantiellement à l'effort."
La banque centrale chinoise intervient
La PBOC a annoncé vendredi qu'elle agirait pour"ajuster" le niveau des liquidités dans l'économie, afin d'assurer la stabilité, après des semaines de pénurie qui ont rendu nerveux les marchés. Depuis environ trois semaines, une pénurie de liquidités sur le marché interbancaire a provoqué une envolée des taux à court terme sur ce marché, mettant en péril la capacité des banques à se financer et à accorder des prêts. Les taux interbancaires avaient commencé à se tendre au moment de la fête des Bateaux-Dragons, le 12 juin, un phénomène habituel en période de jours fériés, mais ils n'étaient pas retombés après. Ces tensions avaient provoqué un dévissage à la Bourse de Shanghaï, qui avait clôturé mardi soir à son plus bas niveau depuis la crise financière de 2009. La Chine, deuxième économie mondiale, a affiché une croissance de 7,8 % en 2012, soit son rythme le plus faible depuis treize ans, et n'a progressé que de 7,7 % au premier trimestre, bien en deçà des prévisions des analystes.
Le dirigeant de la Banque centrale, Zhou Xiaochuan, a indiqué que la Chine allait "maintenir une politique monétaire prudente et l'ajuster quand il le faudra, si nécessaire". La Chine doit publier ses chiffres sur la croissance du deuxième trimestre le 15 juillet. Malgré le ralentissement, M. Zhou a promis que la Chine poursuivrait ses réformes économiques, y compris une libéralisation progressive des flux de capitaux entre la Chine et l'étranger.
Japon : bond de l'industrie
La production industrielle du Japon a augmenté de 2,0 % en mai sur un mois, selon les chiffres préliminaires annoncés vendredi par le ministère de l'industrie. Il s'agit de la quatrième hausse mensuelle consécutive, mais, par rapport à mai 2012, elle a accusé un léger retard de 1,0 %. La hausse constatée le mois dernier provient notamment d'une augmentation de la fabrication d'équipements industriels, dont des turbines à vapeur et chaudières, a expliqué le ministère. En mai, les livraisons ont par ailleurs grimpé de 0,8 % et les stocks ont été réduits de 0,3 % par rapport à ceux du mois d'avril. L'augmentation de la production industrielle est un signe encourageant pour l'activité économique, mais son évolution est aussi très liée à la conjoncture extérieure, par essence difficile à anticiper, ce qui pousse les entrepreneurs à être très prudents, trop sans doute, aux yeux du gouvernement.
Le taux de chômage intégral au Japon est resté stable à 4,1 % en mai, pour le troisième mois de suite, au plus bas depuis plus de quatre ans et demi, a annoncé vendredi le ministère des affaires intérieures.
TEXTOS
Technologies :l'éditeur américain de logiciels Adobe va racheter une pépite française de la haute technologie, Neolane, pour 600 millions de dollars, selon uncommuniqué du principal actionnaire de cette dernière. Ce changement de mains va permettre à Neolane d'"accélérer son expansion", a précisé le fonds d'investissements Auriga, qui détient plus de 20 % du capital dans le groupe de l'édition de logiciels marketing. 
France : la consommation des ménages fait du yoyo. Elle a enregistré une hausse de 0,5 % en mai par rapport à avril, principalement imputable au rebond des achats de produits alimentaires, selon l'Insee. Cette progression intervient après une baisse de 0,5 % en avril des dépenses que les ménages réservent à la consommation de biens, elle-même intervenue après une hausse de 1,2 % en mars, précise l'Insee.
Automobile : plus de 700 salariés de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois, soit un tiers des effectifs, devraient avoir quitté définitivement le site fin juillet, a-t-on appris vendredi auprès d'un syndicat du groupe.   
Nike : le fabricant américain d'articles de sports a annoncé jeudi une nette hausse de ses résultats annuels, se félicitant d'une"forte demande" pour ses produits malgré des revenus en recul sur l'important marché chinois. Aidé par une amélioration des marges et une fiscalité plus favorable, son bénéfice net s'est apprécié de 12 % à 2,5 milliards de dollars sur son exercice 2012-2013 clos fin mai, et même de 22% sur le seul quatrième trimestre où il atteint 668 millions.
Pfizer : le groupe pharmaceutique américain va reverser 10 milliards de dollars à ses actionnaires par un programme de rachat d'actions validé jeudi par son conseil d'administration.
France : à la fin du premier trimestre 2013, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s'établit à 1 870,3 milliards d'euros, en augmentation de 36,5 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent,selon les données de l'Insee. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe à 91,7 %, en hausse de 1,5 point par rapport à la fin 2012.
ÉTUDES
EUROPE (1)
Divergences et disparités entre pays de la zone euro
Source : Coe-Rexecode.
CONJONCTURE
Début 2013, le PIB se contracte de nouveau, le pouvoir d'achat se redresse
Source : Insee.
EUROPE (2)
La zone euro va en réalité beaucoup plus mal que le Japon
Source : Natixis.
INTERNATIONAL
Les Etats-Unis redeviennent le pays préféré pour les IDE
Source : A.T. Kearney.
"Dans deux, trois ans"
C'est la période durant laquelle le pacte
de compétitivité donnera ses premiers effets,
a estimé jeudi son concepteur, Louis Gallois,
le commissaire général à l'investissement,
en appelant le gouvernement actuel et ceux qui lui succéderont à "maintenir dans la durée" les mesures engagées. Le pacte, "actuellement, se met en œuvre plutôt dans de bonnes conditions. Le problème, c'est qu'il ne faut pas en attendre des effets visibles avant un certain temps". "Il va falloir maintenir dans la durée le dynamisme, l'impulsion[...], la persévérance de l'action" et "résister" à ceux qui souhaiteraient "modifier" certaines mesures du pacte, a-t-il ajouté. "Il n'y a pas eu
de retard 
[de la part des autorité] dans la mise
en œuvre des mesures qui pouvaient l'être 
[...] : le crédit d'impôt, la ligne de trésorerie, la Banque publique d'investissement", a reconnu le commissaire général. Mais, a-t-il averti, le programme de réformes engagé par l'ancien chancelier allemand, Gerhard Schröder, a nécessité une "mise en place pendant dix ans avec trois majorités différentes. C'est ça qui caractérise ce plan, ce qui en fait la force. Un large consensus au départ". 

CAC 40

12:11 28/06/20133 746,70 - 0,41 %
Intraday
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PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 RENAULT  53,570  + 1,23 % 
 ACCOR  26,875  + 1,01 % 
 EDF  17,705  + 0,65 % 
 DANONE  57,500  + 0,65 % 
 ALSTOM  25,585  + 0,22 % 
 FRANCE TELECOM  7,282  - 1,53 % 
 STMICROELECTRONICS  6,935  - 1,60 % 
 TECHNIP  77,580  - 1,80 % 
 VALLOUREC  38,950  - 2,02 % 
 SOCIETE GENERALE  26,885  - 2,41 % 
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VALEUR DU JOUR

Peugeot

11:56 28/06/20136,315 € - 2,85 %
Intraday
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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h11  1,3059  + 0,16 % 
 PETROLE  11h01  103,09  + 0,26 % 
 OR  15h27  1 232,75  - 0,28 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40  12h12  3 745,98  - 0,43 % 
 DJ30  16h02  15 024,41  + 0,77 % 
BLOG
L'Italie a triché et perd des milliards d'euros : Mario tu dors, ton moulin
va trop vite



Peut-on se permettre de critiquer Mario Draghi,
le président de la Banque centrale européenne, qui a réussi à se hisser au pinacle de sauveteur de l'euro ? L'homme cache derrière un sourire suave un robuste ego. Il n'aime pas que l'on se souvienne de ses erreurs passées, dont la principale restera de n'avoir rien vu ni fait lorsqu'il était le président du Forum de stabilité financière. C'est sous sa houlette que la crise de 2007-2009
a explosé.

Mais les nuages s'amoncèlent. Un rapport officiel du Trésor italien vient d'être adressé à la Corte dei Conti (la Cour des comptes italienne). L'Italie a effectivement utilisé des produits dérivés pour étaler sa dette de manière à obtenir son entrée dans l'Euro. Cela rappelle-t-il quelque chose ?

La Grèce avait utilisé le même subterfuge pour entrer dans l'Euro. C'est une construction que lui avait montée Goldman Sachs. Mario Draghi était le chairman international de cette puissante banque d'affaires américaine. Il est piquant que l'honneur du président de la BCE ait été défendu à l'époque par la Banca d'Italia qui avait dit que jamais l'Italie n'avait utilisé un tel moyen ! Cette fois, la BCE refuse de commenter.

Récemment, le président de la BCE avait pris l'avion pour rencontrer en urgence son successeur, Vittorio Grilli. Etait-ce pour s'assurer qu'il ne serait pas inquiété dans la déconfiture de la troisième banque italienne, Monte dei Paschi (MPS), de Sienne que le Tesoro avait du renflouer ? MPS avait acquis une banque italienne, Antonveneta, à un prix exorbitant, et l'ex-gouverneur de la Banca d'Italia avait précisé qu'il n'avait pas l'autorité de s'y opposer ou de mettre en question le prix d'acquisition. Le fait que MPS avait payé 2 milliards d'euros de plus que Santander, qui l'avait acquise un an plus tôt, en pleine crise financière, ne semble pas l'avoir inquiété.

Des milliards de pertes ?

Lu sur Démystifier la finance

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Coupes dans les dépenses :
le gouvernement au pied du mur
Le Figaro Economie : Dépenses publiques :
les propositions choc de la Cour des comptes
The Wall Street Journal : Les difficultés de Peugeot s'accumulent
Financial Times : Des membres importants
de la Fed cherchent à lever les craintes par rapport à l'assouplissement quantitatif (QE)

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