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jeudi 30 mai 2013

L'économie à mi-journée le 30 mai 2013

 
    L'économie à mi-journée le 30 mai 2013  (sources le Monde )

Les Etats-Unis, pays le plus compétitif de la planète 
Les Etats-Unis ont retrouvé en 2013 leur place de numéro 1 dans les pays les plus compétitifs du monde, selon le rapport annuel de l'IMD (Institute for Management Development) de Lausanne. Trois raisons sont avancées par l'IMD pour expliquer cette première place : "Un secteur financier en rebond, une abondance d'innovations technologiques et des sociétés performantes." En 2012, Hongkong occupait la première place, suivie par les Etats-Unis, puis la Suisse. Cette année, on retrouve les trois mêmes, mais dans un ordre différent : les Etats-Unis sont en tête, suivis par la Suisse puis Hongkong. La Suède occupe le 4e rang et le Japon le 24e. En Europe, les pays les plus compétitifs ont été la Suisse (2e), la Suède (4e) et l'Allemagne (9e). La France occupe la 28e place. Pour la Suisse, cette bonne performance s'explique par son industrie tournée vers l'exportation, des secteurs économiques diversifiés, un gros réseau de PME et une discipline fiscale. Comme l'année dernière, le reste des pays d'Europe souffrent des programmes d'austérité, qui retardent leur redressement, indique l'IMD. Sur les trente premiers du classement, il y a dix pays de l'UE. La France est juste devant l'Islande et le Chili, mais derrière la Thaïlande (27e). En 2012, la France était 29e et, en 1997, première année où le classement concerne à la fois les pays développés et émergents, elle était 22e. Les économies émergentes ont connu des fortunes diverses en 2013. La Chine (21e) et la Russie (42e) ont amélioré leur classement alors que l'Inde (40e), le Brésil (51e) et l'Afrique du Sud (53e) ont reculé.
Pour leur classement annuel, les économistes de l'IMS passent au crible plus de 300 critères, études et données statistiques. Pour la 1ère fois cette année, qui marque le 25e anniversaire de ce classement, l'IMD donne les principaux gagnants et perdants de la compétitivité depuis 1997, soit les pays qui
ont gagné ou perdu 5 rangs ou plus. La France figure parmi les perdants.
Chômage record attendu en France
Avec la publication du nombre d'inscrits à la fin d'avril à Pôle emploi, un nouveau record de chômeurs sera vraisemblablement atteint jeudi mais, malgré des prévisions sombres pour 2013 et 2014, François Hollande maintient son objectif d'inverser la courbe du chômage et défend tous azimuts cette semaine sa politique. A la fin de mars, le pic de 1997 a été dépassé. La France n'a jamais compté autant de demandeurs d'emploi sans aucune activité en métropole : 3,224 millions. Depuis l'élection du président Hollande, Pôle emploi enregistre chaque mois près de 1 000 nouveaux chômeurs par jour. Et selon l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, la série noire, ininterrompue depuis bientôt deux ans, ne va pas s'arrêter. L'OCDE a prédit mercredi un taux de chômage à 10,7 % en 2013 et 11,1 % en 2014.
C'est à 18 heures que le ministère du travail publiera les chiffres du chômage en avril.
Rencontre Merkel-Hollande
Angela Merkel et François Hollande se retrouvent ce jeudi pour une visite de travail au programme particulièrement chargé. A 15 h 30, les deux dirigeants ont rendez-vous au Louvre. Ils y visiteront l'exposition "De l'Allemagne, 1800-1939". Dans la foulée, Angela Merkel et François Hollande s'entretiendront à l'Elysée pendant une heure avant de se voir remettre officiellement un rapport très attendu "sur la compétitivité et la croissance" en Europe, signé de deux grands industriels, Jean-Louis Beffa, président d'honneur de Saint-Gobain, et Gerhard Cromme, président du conseil de surveillance de Siemens. Le "rapport Beffa-Cromme", indique-t-on à Paris, compte une trentaine de propositions en matière de politique énergétique, commerciale, d'investissement, de concurrence ou de fiscalité, parmi lesquelles Paris et Berlin comptent faire leur marché d'ici au sommet européen de la fin juin. La journée se poursuivra avec une conférence de presse et un dîner de travail.
Au menu de la rencontre de jeudi figureront aussi le pacte de croissance doté de 120 milliards d'euros et adopté un an plus tôt par le Conseil européen, dont Paris voudrait bien qu'il se "traduise maintenant en termes concrets dans la réalité". François Hollande et Angela Merkel évoqueront également l'approfondissement de l'union économique et monétaire, lancée au même moment, ou la coordination des politiques économiques à laquelle le président Hollande a donné une nouvelle dimension lors de sa conférence de presse du 16 mai à l'Elysée avec sa proposition d'un "gouvernement économique européen".
Vacances des Français : la crise pèse
Jamais depuis 2000 les Européens n'avaient été si peu nombreux à prévoir des vacances d'été cette année, selon le baromètre Ipsos-Europ Assistance, publié jeudi. En cause, la crise qui pèse désormais durablement et modifie les comportements. Avec 54 %, le compteur affiche 4 points de moins qu'en 2012 et le taux le plus bas depuis 2000 pour les intentions de départs entre juin et septembre des Européens étudiés (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens). La chute est même de 12 points par rapport à 2011, d'après ce baromètre, réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 4 048 Européens.
La crise pèse de façon durable. Il y a une corrélation évidente entre son intensité et le recul des intentions de départ en vacances, et le poste des vacances n'est plus un sanctuaire des loisirs, même chez les Français", résume pour l'AFP le directeur général d'Europ Assistance, Martin Vial. Selon lui, "le baromètre montre un vrai décrochage par rapport à la fin des années 2000", quand au moins six Européens sur dix exprimaient l'intention de partir l'été.
TEXTOS
Espagne : l'économie s'est contractée de
0,5 % au premier trimestre de cette année
 par rapport
au précédent, durant lequel il avait déjà reculé de 0,8 %, montrent les chiffres officiels publiés jeudi, qui confirment l'estimation initiale pour janvier-mars.
Alimentation :Shuanghui, maison-mère d'un des plus gros producteurs de viande de porc en Chine, va racheter le premier fabricant américain de hot-dogs,
Smithfield, premier actionnaire des marques Justin Bridou et Aoste notamment, pour 7,1 milliards de dollars, dette incluse.
Etats-Unis :l'investisseur américain Warren Buffett est reparti 
"à la chasse à l'éléphant"
 mercredi avec l'annonce du rachat d'un fournisseur de gaz et d'électricité 
du Nevada, NV Energy
, une transaction qui valorise cette cible, dette comprise, à 10 milliards de dollars.
Loisirs : le groupe
de tourisme et d'immobilier Pierre et Vacances-Center Parcs a accru de 50 % sa perte nette au premier semestre de l'exercice 2012-2013 mais table
sur un "retour à la profitabilité opérationnelle" sur l'exercice, a-t-il indiqué mercredi.
Suisse : l'économie a a progressé de 0,6 % au premier trimestre, selon le SECO. C'est nettement mieux que ses voisins allemand et français. Pour 2013, la croissance serait entre 1 % et 1,5 %. 
ADP : l'Etat français se prépare à céder une fraction de sa participation au capital d'Aéroports de Paris , une transaction estimée à près de 700 millions d'euros, mais il veut rester majoritaire. 
Panasonic : Le groupe japonais a l'intention de supprimer environ 5 000 emplois dans sa division automobile et industrie, dans le but de porter sa marge d'exploitation à 5 % au moins d'ici
à trois ans.
ÉTUDES
EUROPE
Rapport sur les fraudes dans l'UE 2012
Source : Office européen de lutte antifraude.
SECTEUR FINANCIER
Politique de concurrence pour les banques modernes
Source : FMI.
SANTÉ
Les Français et l'hôpital public
Source : TNS Sofres.
DIVERS
L'Allemagne, pays le plus apprécié au monde
Source : BBC.

12 000 milliards de dollars
Les dix principaux dispositifs d'exonération fiscale aux Etats-Unis priveront les caisses de l'Etat fédéral de cette somme astronomique (soit 9 260 milliards d'euros) au cours des dix prochaines années, ce dont bénéficient grandement les revenus les plus élevés, montre une étude du Congressional Budget Office (CBO) mercredi. En 2013, plus de la moitié des 900 milliards de dollars de recettes dont l'Etat se privera iront aux 20 % d'Américains aux revenus les plus élevés, souligne le CBO, organisme non partisan équivalant à la Cour des comptes. Le centile des revenus les plus élevés, autrement dit les ménages qui gagnent au moins 450 000 dollars par an, en recueilleront à eux seuls 17 %. La minorité démocrate à la Chambre des représentants, qui a commandé cette étude au CBO, juge que ces résultats valident l'approche du président Barack Obama pour tenter de réduire le déficit budgétaire: augmenter les recettes en limitant les dispositifs fiscaux dont bénéficient les plus riches. Les républicains se disent prêts à accepter une réforme fiscale supprimant certaines de ces exonérations partielles ou totales mais ils refusent d'affecter les recettes supplémentaires ainsi engendrées à la réduction du déficit public. Ils proposent de remplacer ces dispositifs par une baisse des taux d'imposition, ce qui, à leurs yeux, permettra d'accélérer la croissance économique et donc d'accroître les recettes fiscales.

CAC 40

12:13 30/05/20133 991,13 + 0,43 %
Intraday
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PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 DEXIA  0,030  + 50,00 % 
 STMICROELECTRONICS  7,462  + 3,83 % 
 BOUYGUES  21,130  + 3,25 % 
 CARREFOUR  22,965  + 1,62 % 
 SCHNEIDER ELECTRIC  61,110  + 1,60 % 
 PERNOD RICARD  94,230  - 0,29 % 
 RENAULT  59,330  - 0,64 % 
 DANONE  57,990  - 0,70 % 
 TECHNIP  86,860  - 0,88 % 
 VALLOUREC  42,125  - 1,22 % 
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VALEUR DU JOUR

Pierre et Vacances

11:56 30/05/201316,190 € + 0,56 %
Intraday
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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h13  1,2985  + 0,31 % 
 PETROLE  11h03  101,70  - 0,71 % 
 OR  10h55  1 382,50  - 0,99 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40  12h13  3 991,13  + 0,43 % 
 DJ30  16h02  15 303,18  - 0,69 % 
BLOG
Inégalités et déséquilibres globaux : reconsidérer de vieilles idées pour traiter de nouveaux problèmes

Les accords de Bretton Woods avaient pour objectif de concilier un pouvoir domestique de régulation macroéconomique fondé sur la mise
en œuvre de stabilisateurs internes et la recherche de la justice sociale avec une nécessaire discipline internationale susceptible de garantir une libéralisation progressive du commerce, source de croissance (Rodrik 2011). Ils y sont parvenus. Dans un contexte devenu très différent, cet objectif est toujours d'actualité. La forme que peut prendre, aujourd'hui, la discipline nécessaire pourrait bien s'inspirer de Keynes, qui avait proposé, en vain, l'adoption d'une sorte de stabilisateur automatique de la demande globale. L'idée est que pour échapper à un mauvais équilibre fait de demande faible et de dettes élevées, réabsorber les déséquilibres globaux grâce à ce type de stabilisateur serait le meilleur moyen de relancer la demande, à la fois directement en laissant les pays en surplus dépenser plus et, indirectement, en réduisant les inégalités.

Le déficit structurel de demande globale représente sans conteste la contrainte majeure qui pèse sur la sortie de la grande récession. Une demande mondiale atone apparaît comme la résultante de deux facteurs tout à fait indépendants, une contrainte et un choix politique. Le choix est celui de ces pays, spécialement les pays émergents auxquels il faut ajouter l'Allemagne, qui ont bâti leur enrichissement sur une croissance entraînée par l'exportation en utilisant un mix de modération salariale et de stratégies efficaces de conquête des marchés. La contrainte est celle exercée par la dette publique qui affecte la possibilité d'expansion de la demande dans la majorité des pays développés. Dans la mesure où ces pays doivent appliquer des politiques budgétaires restrictives afin de prévenir le risque de défaut, leur seule chance de soutenir la demande repose sur la redistribution des revenus en faveur des ménages pauvres dont la propension à consommer est plus grande.

Le débat actuel sur cette question est au mieux trompeur, oscillant entre les habituels Charybde et Scylla, entre plus ou moins d'intervention de l'Etat. D'un point de vue keynésien standard, le goulot d'étranglement de la demande mondiale est la conséquence des politiques néolibérales, aggravées en Europe en raison de l'opposition des pays du Nord à la mise en œuvre de programmes publics par l'Union européenne, éventuellement financés grâce à l'émission d'obligations en euros. D'un point de vue orthodoxe, développé par des économistes convaincus de l'existence de mécanismes de ruissellement (augmenter la richesse de quelques-uns finit par profiter à tous), la crise constitue une opportunité pour éliminer les dernières barrières à une complète libéralisation des marchés de biens et du travail...

Lu sur le blog de l'OFCE

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Retraites, impôts : ce que Bruxelles attend de Paris
Le Figaro Economie : Déficits : Bruxelles presse Paris d'accélérer les réformes
The Wall Street Journal : La Suisse avance vers un accord sur l'évasion fiscale avec les Etats-Unis
Financial Times : Délabrement, décadence et désespoir dans le centre économique de l'Iran

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