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mardi 26 février 2013

Guerre au Mali : une facture de 950 millions de dollars

                                                         Le Nouvel Observateur

Guerre au Mali : une facture de 950 millions de dollars

Créé le 25-02-2013 à 14h55 - Mis à jour à 16h16

L'estimation fournie par le ministre ivoirien des Affaires étrangères représente le double de l'enveloppe promise par la communauté internationale.

Environ 950 millions de dollars (715 M euros) sont nécessaires pour financer les opérations militaires au Mali et le renforcement prévu des effectifs africains, soit plus du double des fonds déjà promis, a affirmé lundi le ministre ivoirien des Affaires étrangères.
(c) Afp
Environ 950 millions de dollars (715 M euros) sont nécessaires pour financer les opérations militaires au Mali et le renforcement prévu des effectifs africains, soit plus du double des fonds déjà promis, a affirmé lundi le ministre ivoirien des Affaires étrangères. (c) Afp
Environ 950 millions de dollars (715 millions d'euros) sont nécessaires pour financer les opérations militaires au Mali et le renforcement prévu des effectifs africains, soit plus du double des fonds déjà promis, a affirmé lundi 25 février le ministre ivoirien des Affaires étrangères.
"Répondant aux exigences d'une guerre asymétrique ou d'usure que les narco-terroristes, dans leur activisme, pourraient engendrer, le relèvement des effectifs" africains, fixé à terme à 8.000 hommes, "s'impose comme une priorité", a déclaré Charles Koffi Diby à l'ouverture d'une réunion de ministres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à Abidjan.

"Assurer le remplacement progressif" des forces françaises

Cela porte "l'estimation financière globale à 950 millions de dollars", a indiqué, sans plus de détails, Charles Koffi Diby, dont le pays préside actuellement la Cédéao. Fin janvier, la communauté internationale avait promis au cours d'une conférence à Addis Abeba une enveloppe financière de plus de 455 millions de dollars (338 millions d'euros) pour le Mali, destinée à la force africaine dans ce pays (Misma) et à l'armée malienne, ainsi qu'à de l'aide humanitaire. Aucun point global n'a été fait jusque-là sur les sommes effectivement décaissées.
La Misma prévoit de déployer à terme 6.000 hommes, contre 3.300 annoncés au départ, auxquels s'ajoutent les 2.000 soldats tchadiens promis par N'Djamena, qui ne font pas partie de la Misma mais travaillent en coordination avec elle. "Il est primordial" que la Misma, qui doit à terme "assurer le remplacement progressif" des forces françaises engagées contre les jihadistes depuis le 11 janvier, "puisse disposer de toutes les ressources nécessaires", a souligné le ministre ivoirien.
Il a également jugé prioritaire de "protéger les populations touareg contre toutes formes d'exactions". Les communautés touareg et arabes, souvent considérées dans le Nord malien comme favorables aux islamistes armés qui contrôlaient la région depuis l'an dernier, sont victimes depuis plusieurs semaines d'exactions, souvent imputées à l'armée malienne, selon de nombreux témoins et des ONG internationales.

"Dernière phase"

Les principales villes de la zone ont été reprises et désormais les troupes françaises sont lancées, selon le président François Hollande, dans la "dernière phase" dans l'extrême Nord et le massif des Ifoghas, où sont "sans doute regroupées les forces d'Aqmi" (Al-Qaïda au Maghreb islamique)....
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