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mercredi 27 février 2013

50ème congrès de la CGT – Contribution aux débats sur le rapport d’activité

                                     La riposte

50ème congrès de la CGT – Contribution aux débats sur le rapport d’activité 

mercredi 27 février 2013

50ème congrès de la CGT – Contribution aux débats sur le rapport d’activité
Dans le cadre des travaux préparatoires au 50e congrès de la CGT qui aura lieu en mars, la direction confédérale a publié son rapport d’activité relatif aux trois années écoulées. Ce document doit permettre de confronter notre stratégie et nos revendications aux événements survenus. C’est le préalable indispensable à l’élaboration de notre orientation pour les trois prochaines années.
Les leçons de la lutte pour les retraites de 2010
Quelques mois après notre dernier congrès, un mouvement de masse a tenté de s’opposer au projet de casse du système de retraites voulu par Sarkozy. Le rôle de la CGT dans la conduite de cette lutte mérite un examen sérieux, tout comme les causes de notre défaite. Dans son rapport, voici comme la direction confédérale relate les événements : « la mobilisation ne va pas cesser de progresser passant de 80 000 manifestants le 23 mars à plus de 3 millions le 19 octobre, avec, entre les deux, des milliers d’initiatives dans les entreprises et les localités (…) Mais une fois la loi votée le 27 octobre, les mobilisations faiblissent ». Ce point de vue est selon nous très incomplet. Les « milliers d’initiatives dans les entreprises » est une manière très pudique de qualifier un mouvement de grèves reconduites jour après jour dans tout le pays par des salariés du public et du privé. Ensuite, la direction considère que ce serait en raison du vote de la loi que la mobilisation se serait essoufflée. Nous n’avons pas la même lecture des évènements. Revenons sur les faits.
La grève éclate fin septembre 2010, après plusieurs journées d’action, lorsque des bases syndicales – essentiellement de la CGT – s’engagent d’elles-mêmes dans la reconduction de la grève – c’est-à-dire sans qu’un appel ne soit lancé en ce sens par la direction confédérale. D’innombrables services publics cessent leurs activités dans les hôpitaux, l’éducation nationale, les éboueurs, les transports publics, et beaucoup d’autres bases isolées dans des collectivités locales et les ministères. Des salariés d’entreprises de secteurs stratégiques reconduisent la grève dans les ports, les raffineries, les dépôts de carburants. Première quinzaine d’octobre, le pays est sérieusement menacé d’une paralysie économique, par rupture d’approvisionnement énergétique et blocage de la voie maritime. Des millions de salariés regardent avec enthousiasme en direction des grévistes. Sarkozy réquisitionne des grévistes des dépôts de carburant et la sympathie grandit encore en notre faveur. La jeunesse s’engage à son tour dans la bataille et rejoint les cortèges. Des piquets de grève réapparaissent dans les lycées et les universités, pour la première fois depuis la bataille contre le CPE. Des dépôts de carburants en Belgique sont sollicités pour approvisionner la France. Les syndicats belges déclarent aussitôt que si tel est le cas, ils appelleront à la grève pour ne pas briser celle des travailleurs en France. Mi-octobre, le rythme des journées d’action s’accélère. 3 millions de personnes manifestent le 16 et plus de 3,5 millions le 19. Au soir du 19 octobre – 11ème journée d’action organisée en 2010 pour les retraites, Sarkozy redit, pour la 11ème fois, qu’il ne reculera pas quel que puisse être le nombre de manifestants. Tous les regards sont alors tournés vers les directions syndicales, avant tout la CGT, qui appelle… à une 12ème journée d’action, le 28 octobre, plus d’une semaine plus tard et surtout après le vote de la loi prévu le 27 octobre....
Pour lire la suite de cette contribution,cliquer sur le lien ci-dessous
http://www.lariposte.com

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