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vendredi 12 octobre 2012

Que les populations n’attendent pas du rachat des dettes des États par la BCE un allégement de l’austérité, avertit Draghi


Que les populations n’attendent pas du rachat des dettes des États par la BCE un allégement de l’austérité, avertit Draghi

s'informerMario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne (BCE), a rappelé mardi que le programme illimité de rachat de dettes par la BCE (appelé OMT) des pays qui ont des difficultés à rembourser leurs dettes aux banques, décidé le 6 septembre, n’implique pas que la BCE imprimera plus de monnaie.
Les Traités européens (Maastricht, Lisbonne), dont elle est une pièce maîtresse, lui interdisent de financer les déficits publics, son seul mandat est de maintenir l’inflation au plus bas.
«Il est trop facile de penser que la BCE peut remplacer l’action des gouvernements ou leur manque d’action en imprimant de la monnaie. Cela n’arrivera pas», a-t-il affirmé devant la Commission économique et monétaire du Parlement Européen.
Il rappelle que ce rachat de dettes ne pourra être enclenché que sous conditions réunies par les États demandeurs. Ils devront exposer  les nouvelles mesures d’austérité budgétaire et les réformes qu’ils comptent entreprendre en contrepartie de ce rachat : réduction des emplois publics, baisse des prestations sociales, privatisations, baisse des pensions de retraite, pour atteindre l’objectif de suppression des déficits publics inscrit dans le Traité Européen TSCG.
Lors de sa création par le Conseil des gouverneurs de la BCE, ce programme de rachat des dettes par la BCE  a été présenté comme devant permettre aux États endettés de trouver plus facilement des ressources financières pour régler leurs dettes aux banques.

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